Il y a moins de deux mois, les Canadiens et les Canadiennes ont fait confiance à notre gouvernement et à notre plan pour traverser la pire crise économique mondiale depuis des décennies.

Maintenant, une coalition dirigée par Stéphane Dion tente de renverser les résultats de la dernière élection générale et d'imposer un gouvernement par la porte d'en arrière.

 

En campagne électorale, Stéphane Dion et Gilles Duceppe ont tous les deux nié avec véhémence qu'ils formeraient une coalition. Peu après l'élection, ils ont donc trahi leurs électeurs.

Depuis quelques jours, certains commentateurs nous critiquent d'avoir dit à nos concitoyens que le Bloc ne veut pas que ça marche à Ottawa.

Étonnement, selon certains, affirmer que le Bloc ne veut pas que ça marche à Ottawa devient du «Québec bashing». Un instant, rien n'est plus faux.

Des ténors de la souveraineté, Pauline Marois et Jacques Parizeau, ont donné leur appui à cette coalition en se réjouissant ouvertement d'un affaiblissement du gouvernement fédéral. Or, le fait de s'en insurger n'est certainement pas du «Québec bashing».

Nous n'avons jamais, jamais remis en cause le droit légitime des députés bloquistes de siéger au Parlement. Cela dit, nous, les conservateurs, ne laisserons jamais des députés souverainistes prendre le contrôle du gouvernement du Canada dans le but avoué de le saboter.

Notre gouvernement a démontré une ouverture sans précédent envers le Québec. Et il va continuer de le faire, car nous voulons bâtir un Québec plus fort dans un Canada meilleur.

Nous pratiquons un fédéralisme d'ouverture, pas un fédéralisme avec le couteau sous la gorge.

J'espère que les députés de l'opposition, qui veulent un Canada prospère, collaboreront avec nous et proposeront des mesures constructives sur l'économie.

L'auteur est ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux, ainsi que lieutenant québécois du premier ministre Harper.