Nous sommes en juillet, l'été brille d'un soleil radieux et, pourtant, les poules peuvent encore faire leurs nids dans les artères les plus achalandées de Montréal.

Boulevard Rosemont, Pie-IX, par exemple, ne sont pas les exceptions qui confirment malheureusement l'incurie de la Ville à l'égard de ses citoyens. Certaines pistes cyclables ne sont pas non plus à l'abri du poulailler qu'est devenu Montréal.

J'ai même vu, à plusieurs endroits, des cônes installés dans le milieu de la rue pour avertir de la présence de nids-de-poule. Est-ce normal, est-ce acceptable, est-ce logique à ce moment-ci de l'année ? Le dégel est terminé depuis belle lurette.

Faudrait-il accompagner monsieur le maire dans une visite guidée du poulailler pour qu'il ait un aperçu de l'étendue du problème ?

Pour qu'il force ses Travaux publics à agir avec plus de célérité, plus d'efficacité et plus de sérieux ?

Par beau soleil, l'ombre des arbres projetée sur la chaussée empêche un conducteur de repérer à l'avance ces trous. À la noirceur, c'est à la dernière minute qu'on les aperçoit, et il est trop tard, on vient d'y engouffrer une roue. Et quand il pleut en plus ! Je me censure ici sur mes réactions verbales...

Avec les 6 000 $ de taxes municipales annuelles que je verse généreusement à la Ville, j'espère toujours - vainement, peut-être - qu'elle apportera des mesures d'intervention rapide à ce problème qui perdure depuis des lustres, à défaut de fournir une solution permanente.

Si monsieur le maire souhaite faire un petit tour du poulailler, je suis disposé à lui faire vivre l'expérience.