Dans ce débat sur les signes religieux, le gouvernement trouve un allié inattendu en la personne de Jésus, qui favorise nettement la sphère privée et déteste l'ostentation. Dans l'Évangile, Jésus appelle à prier dans la solitude. Il fustige ceux qui prient avec ostentation comme les pharisiens. Au contraire, il loue la veuve qui verse discrètement son obole. Il ne participe à aucune manifestation religieuse publique. L'Église a fait du dimanche des Rameaux une fête religieuse, mais à cette occasion, Jésus ne faisait qu'affirmer sa royauté sur les juifs et c'est pour cette raison qu'il a été crucifié: crime de rébellion contre les Romains. Ce n'était pas du tout une fête religieuse dont il avait été la vedette. De plus, Jésus célèbre la Pâque juive, et non pas chrétienne, dans l'intimité du Cénacle, entouré de ses seuls apôtres. Même quand il fait des miracles, Jésus exige le secret et la discrétion. Jésus n'a jamais porté de kippa ni de croix, bien sûr, et il n'a jamais exigé que les femmes portent un voile quelconque. Enfin, Jésus, un dieu, selon certains, naît dans l'anonymat d'une crèche et il ne se transfigure qu'en présence de trois apôtres, excluant les neuf autres. Et il est ressuscité en n'apparaissant qu'à ses apôtres, se gardant bien d'annoncer cette grande nouvelle à l'humanité entière. Vraiment, Jésus était contre l'ostentation.

Jésus et l'ostentation

Dans ce débat sur les signes religieux, le gouvernement trouve un allié inattendu en la personne de Jésus, qui favorise nettement la sphère privée et déteste l'ostentation. Dans l'Évangile, Jésus appelle à prier dans la solitude. Il fustige ceux qui prient avec ostentation comme les pharisiens. Au contraire, il loue la veuve qui verse discrètement son obole. Il ne participe à aucune manifestation religieuse publique. L'Église a fait du dimanche des Rameaux une fête religieuse, mais à cette occasion, Jésus ne faisait qu'affirmer sa royauté sur les juifs et c'est pour cette raison qu'il a été crucifié: crime de rébellion contre les Romains. Ce n'était pas du tout une fête religieuse dont il avait été la vedette. De plus, Jésus célèbre la Pâque juive, et non pas chrétienne, dans l'intimité du Cénacle, entouré de ses seuls apôtres. Même quand il fait des miracles, Jésus exige le secret et la discrétion. Jésus n'a jamais porté de kippa ni de croix, bien sûr, et il n'a jamais exigé que les femmes portent un voile quelconque. Enfin, Jésus, un dieu, selon certains, naît dans l'anonymat d'une crèche et il ne se transfigure qu'en présence de trois apôtres, excluant les neuf autres. Et il est ressuscité en n'apparaissant qu'à ses apôtres, se gardant bien d'annoncer cette grande nouvelle à l'humanité entière. Vraiment, Jésus était contre l'ostentation.

Normand Rousseau, Gatineau

La Charte: qui croire?

Étonnant, le débat sur la Charte de la laïcité dans le domaine de la santé. D'un côté, vous avez les directions d'établissements et les associations d'organismes de la santé qui, de leur hauteur et sans aucune indication sur leur mode de consultation, rejettent d'emblée la Charte. D'un autre côté, vous avez la FIQ, dont les membres oeuvrent dans ces établissements et constituent la grande majorité des gens y travaillant, qui appuie la charte après une vaste consultation auprès de ses membres. Étonnant, mais aussi éclairant sur la valeur et la crédibilité que nous devrions accorder à ces deux prises de position totalement opposées.

Pierre Cliche, ingénieur retraité, Boucherville

Où acheter les livres?

À Tout le monde en parle, Marie Laberge a dit que les auteurs recevaient le même montant en droits d'auteur, que leurs livres soient vendus en librairie ou chez Costco. Pourquoi payer plus cher un livre que je peux me procurer à un moindre prix? Il y a souvent jusqu'à 10$ de différence. Pour une trilogie, c'est un montant de 30$. Je vais dans les grands magasins pour me procurer des livres pour moi et ma petite fille, j'y achète même des jeux éducatifs. Je vais retourner à ma bibliothèque, car je suis accro aux livres depuis ma jeunesse (je lisais même sous mes couvertures avec ma lampe de poche). À l'occasion, je vais chez Renaud-Bray, mais c'est toujours plus dispendieux et ce n'est certainement pas pour le service que nous recevons. Entre Renaud-Bray et Archambault, il y a une différence de 30$ sur le dernier coffret DVD de la série 24 heures chrono. Comment expliquer cette énorme différence de prix? Je souhaite que nous puissions encore acheter nos livres dans les grands magasins. Vous seriez surpris de voir tous les gens qui se cherchent un livre tout en magasinant et qui ne prendraient peut-être pas le temps de se rendre dans une librairie.

Lorraine St-Louis, retraitée, Saint-Jérôme

Les ponts fédéraux

Les ponts Champlain, Jacques-Cartier et Mercier ont une particularité que les autres ponts n'ont pas. Ils traversent la voie maritime du Saint-Laurent. Ce qui implique que ces trois ponts doivent avoir une hauteur supérieure afin que les bateaux puissent circuler librement. Le transport maritime est de juridiction fédérale, car il s'agit d'intérêts qui concernent d'autres provinces et les États-Unis. Particulièrement pour nous, c'est l'Ontario qui en bénéficie avantageusement sur le plan économique. Alors pourquoi nous, Québécois, devrions payer pour traverser les ponts qui traversent la voie maritime fédérale, qui profitent à l'ouest du pays?

Serge Bouchard, Longueuil

Et le musée Stewart?

Le nouveau président de la STM, Philippe Schnobb, a annoncé pompeusement que les travaux annoncés pour l'an prochain sur la ligne jaune du métro n'occasionneraient aucune conséquence fâcheuse envers aucune organisation. Or, il a omis le musée Stewart, situé dans le vieux Fort de l'île Sainte-Hélène. Déjà que la Ville de Montréal exige un tarif de 15$ pour le stationnement à proximité, alors que ce stationnement a été gratuit dans le passé. Avec des fermetures du métro les fins de semaine pendant lesquelles des travaux auront lieu, on peut facilement supposer que le musée Stewart subira de graves préjudices.

Pierre C. Tremblay, Montréal-Nord