Jean-Martin Aussant, ex-chef séparatiste québécois d'Option nationale depuis peu, retourne faire des affaires pour la très british Stanley Capital International-Barra de Londres, à la division couvrant l'Europe, le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Inde... en anglais, sous l'Union Jack. Il devrait y être quand l'Écosse va tenir son référendum, sur sa séparation du Royaume-Uni. Ce nouveau travail d'envergure ne devrait pas lui laisser, il me semble, bien plus de temps pour s'occuper de ses jeunes enfants que ne lui laissait le travail de député du PQ ou la direction d'Option nationale, un parti sans député. Si les Anglais d'Angleterre récupèrent trop de nos séparatistes, la séparation du Québec va bien finir par disparaître dans l'eau de l'Atlantique.

Un séparatiste chez les Anglais

Jean-Martin Aussant, ex-chef séparatiste québécois d'Option nationale depuis peu, retourne faire des affaires pour la très british Stanley Capital International-Barra de Londres, à la division couvrant l'Europe, le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Inde... en anglais, sous l'Union Jack. Il devrait y être quand l'Écosse va tenir son référendum, sur sa séparation du Royaume-Uni. Ce nouveau travail d'envergure ne devrait pas lui laisser, il me semble, bien plus de temps pour s'occuper de ses jeunes enfants que ne lui laissait le travail de député du PQ ou la direction d'Option nationale, un parti sans député. Si les Anglais d'Angleterre récupèrent trop de nos séparatistes, la séparation du Québec va bien finir par disparaître dans l'eau de l'Atlantique.

Gilles Bousquet, St-Hyacinthe

Un projet intégriste

Ce que les Montréalais vont retenir du programme du chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, c'est surtout sa promesse de la réduction des places de stationnement, qui vise à terme la réduction des automobiles à Montréal. Une mesure valable, mais que les électeurs vont néanmoins juger intégriste, car elle semble intransigeante, implacable, dure, et punitive même. Pour M. Bergeron, ce n'est pas le cas, mais son style autoritaire risque de noircir l'ensemble de ce fort programme.

Michel Magnant

À 5 h 30 ? Êtes-vous saouls ?

Voilà, dans un élan inédit, révolutionnaire et déraisonnable, les jeunes libéraux de Montréal ont proposé que les bars, dans certains quartiers de la métropole, ferment à 5 h 30 du matin. Quel élan prosaïque! Cela est basé dit-on, sur l'expérience dans des villes beaucoup, mais beaucoup plus grosses que Montréal. Montréal est très loin d'être comparable à Toronto, encore moins à Los Angeles, Londres ou New York. Les gens ivres prennent trop souvent d'assaut la route au Québec la nuit. Imaginez si un gouvernement local obtempérait ou acquiesçait à cette demande frivole! L'éducation des gens, selon les statistiques, est si lente ici que nous ne serons pas prêts, du moins prochainement, à faire confiance aux automobilistes. Ils sont trop souvent délinquants. Fermer les bars à 5 h 30 contribue littéralement à enivrer davantage les faibles d'esprit. Rappelez-vous que M. Albert Einstein avait déclaré: «Il y a deux choses qui sont infinies, l'univers et la bêtise humaine. L'univers, je suis moins certain!». 

Michel Beaumont, Québec