Justin Trudeau a jeté un pavé dans la mare en disant qu'il veut décriminaliser la marijuana. La position des conservateurs est à l'opposé. Ainsi, les modifications récentes au Code criminel imposent six mois de prison fermes pour avoir cultivé six plants de marijuana. Comme les libérations conditionnelles commencent au tiers de la peine, six mois fermes équivalent à une condamnation de 18 mois. À compter d'avril 2014, même celui qui cultive sa marijuana pour ses propres fins médicales sera exposé à cette sanction. Avec la décriminalisation, on arriverait à un régime similaire à l'alcool ou au tabac. Le commerce serait contrôlé et fortement taxé. Les infractions à la réglementation seraient passibles d'amendes et très rarement de prison. Selon bien des spécialistes, la guerre à la mari est coûteuse et inutile. La décriminalisation serait une solution viable pour éviter que le crime organisé soit le grand gagnant de cette prohibition. 

La mari divise Trudeau et Harper

Justin Trudeau a jeté un pavé dans la mare en disant qu'il veut décriminaliser la marijuana. La position des conservateurs est à l'opposé. Ainsi, les modifications récentes au Code criminel imposent six mois de prison fermes pour avoir cultivé six plants de marijuana. Comme les libérations conditionnelles commencent au tiers de la peine, six mois fermes équivalent à une condamnation de 18 mois. À compter d'avril 2014, même celui qui cultive sa marijuana pour ses propres fins médicales sera exposé à cette sanction. Avec la décriminalisation, on arriverait à un régime similaire à l'alcool ou au tabac. Le commerce serait contrôlé et fortement taxé. Les infractions à la réglementation seraient passibles d'amendes et très rarement de prison. Selon bien des spécialistes, la guerre à la mari est coûteuse et inutile. La décriminalisation serait une solution viable pour éviter que le crime organisé soit le grand gagnant de cette prohibition. 

Jeannot Vachon, Québec

La lumière au bout du tunnel

Pendant des mois, devant une commission d'enquête qu'on a mis des années à accoucher, on a vu défiler des hommes petits et cravatés, venus nous dire qu'ils nous volaient depuis des décennies. On a regardé tomber, impuissants, des maires qui jouaient les innocents et juraient par tous les dieux laver plus blanc que blanc. Puis, il aura fallu qu'une petite ville explose pour que les caméras se détournent, pour qu'on s'aperçoive qu'il y a une vie en dehors de nos villes corrompues, qu'il y a du meilleur à travers le pire, qu'il y peut-être même, dans ce Québec sous enquête, quelque chose qui ressemble à de la grandeur. Il aura fallu que le train d'une compagnie avide et meurtrière déraille pour qu'une lumière émerge, se distingue et nous inspire. Une lumière émanant des aidants spontanés (et véritables!) de Lac-Mégantic, de la population et de sa mairesse, Colette Roy-Laroche.



Robert Campeau, Montréal