Je m'inquiète de l'avenir des résidants qui demeurent dans les environs de l'échangeur Turcot. J'habite dans le sud-ouest de Montréal. L'automne dernier, j'ai vu un film portant sur la pollution déjà existante dans mon secteur et les nombreux problèmes de santé que cela occasionnait. Le documentaire, réalisé par le Comité d'éducation aux adultes (CÉDA), était très instructif et intéressant.

Je comprends que pour l'économie de Montréal et du Québec, c'est important des autoroutes... et elles doivent être refaites avant de tomber en ruine! Par contre, les consultations publiques ont contribué à fournir beaucoup d'idées pour que ça se réaliser dans le meilleur des mondes. Les organismes communautaires offrent un beau partenariat. Ils se regroupent, travaillent à la conscientisation, encouragent les gens à la réflexion et désirent participer à un changement positif. Ils ont déposé des propositions et il faudrait que le gouvernement Marois et le ministère des Transports en tiennent compte.

Autrefois, la mobilisation a évité que l'échangeur Turcot ne coupe pas St-Henri et le Vieux-Montréal en deux. Aujourd'hui, l'enjeu est encore vital: c'est une question de santé et de respect de l'environnement, et de qualité de vie pour les résidants.

Tant et aussi longtemps que la réfection de l'échangeur Turcot n'est pas enclenchée et complétée, tout est possible. Nous pouvons encore espérer des choix éclairés. Que le ministre de la Santé et le ministre des Transports se consultent afin qu'une solution soit trouvée en accord avec les gens du secteur du sud-ouest. A-t-on fait des statistiques sur la santé des gens vivant près des autoroutes? Habiteriez-vous proche d'un projet tel que conçu pour l'échangeur Turcot?

Les toits verts existent. Le recyclage existe. Le compost existe. Les parcs existent. Les jardins communautaires existent. Les idées existent. Maintenant, concrétisons-les dans le respect de la population locale et de leur santé. Merci de penser santé et qualité de vie dans vos projets!