Comme médecin, j'ai vu la souffrance et la guérison. J'ai aussi vu la force de la science et de l'innovation. Je puise à ces sources pour rêver d'un Québec à la fois ambitieux et généreux.

Les Québécois m'ont connu comme ministre de la Santé et des Services sociaux. Si les militants du Parti libéral du Québec m'élisent comme chef, le 17 mars, mes concitoyens découvriront cette vision du Québec qui m'anime.

Je reviens en politique porté par le goût de servir les Québécois, et je reviens au PLQ convaincu que ce grand parti, qui doit renouer avec sa tradition de débats, demeure le premier levier de progrès économique et social de notre nation.

Avec une équipe solide, alliant jeunesse et expérience, nous avons élaboré un document d'orientation économique, dont les versions synthèse et intégrale peuvent être vues à l'adresse https://philippecouillard.com/fr/idees. Ces orientations seront soumises à la discussion avec nos militants, dans l'éventualité où ils m'accorderaient leur confiance. Ce que nous proposons, c'est une réorientation de nos priorités faisant de l'éducation, de l'innovation et du savoir les moyens privilégiés de relever nos défis.

L'innovation, c'est d'abord une attitude, une posture qui consiste à refuser l'habitude pour toujours vouloir faire mieux, autant en entreprise que dans nos services publics. C'est en innovant que nous pourrons améliorer notre productivité, relancer notre secteur manufacturier et relever le défi de la concurrence internationale.

Cette priorité à l'innovation s'appuie sur des orientations. Nous voulons notamment combler le retard du Québec en matière de diplomation universitaire, favoriser l'apprentissage des sciences, doter le Québec d'une véritable stratégie numérique, renforcer les synergies entre les milieux universitaires, collégiaux et nos PME, encourager l'investissement des Québécois dans des entreprises technologiques d'ici, stimuler la recherche fondamentale et appliquée, développer un Quartier de la santé de calibre mondial autour des nouveaux hôpitaux universitaires.

À cette enseigne, les tergiversations du gouvernement actuel autour du financement des universités et les coupes sombres effectuées dans les budgets de nos fonds de recherche nuiront aux chances du Québec de participer pleinement à l'économie du savoir. Nous ne pouvons pas nous permettre une telle erreur.

Nous voyons l'innovation et le savoir comme le tronc commun d'une pensée économique ambitieuse qui entraînera, entre autres, un regain de l'entrepreneuriat, une relance de nos exportations, une exploitation durable et exemplaire de nos ressources naturelles.

Innover, c'est aussi repenser la nature du partenariat entre le gouvernement du Québec et les municipalités, ce qui se traduira par plus d'autonomie pour nos régions. C'est aussi faire de notre fiscalité un véritable outil de développement. Nous proposons de réformer la fiscalité, de la simplifier, de traquer les iniquités qu'elle comporte et surtout de l'orienter de manière à ce qu'elle encourage encore plus l'effort des citoyens et l'investissement des entreprises.

Ces orientations ne sont pas inédites. Elles prennent leur force dans leur juxtaposition et dans leur coordination pour générer des revenus qui vont nous permettre de mieux financer nos services, de mieux rivaliser dans notre monde concurrentiel et de faire face au changement démographique.

Le Québec doit aspirer au succès économique. Il en va non seulement de notre niveau de vie, mais de l'affirmation de ce que nous sommes comme peuple. Car au Parti libéral du Québec, nous croyons qu'une économie prospère et productive rend encore plus forte l'affirmation de notre identité québécoise.