Dans sa chronique du 8 mars (« Hydro: le dada des écolos»), Alain Dubuc attribue au Centre Hélios la position selon laquelle «la meilleure façon de mettre en valeur l'éolien au Québec est d'essayer de nuire aux États-Unis à l'hydroélectricité québécoise», en nous associant à un «mélange de militantisme rigide, de défense d'intérêts particuliers (et) de protectionnisme primaire». Ces positions ne sont pas les nôtres.

Effectivement, le Sierra Club nous a invités à participer, à titre d'experts externes, à une rencontre informationnelle avec des hauts fonctionnaires de l'État de New York. Nous avons accepté afin de fournir un éclairage sur le contexte énergétique québécois, en soulignant que nous ne faisons aucun lobbyisme pour ou contre les ventes d'électricité.

Les avantages et inconvénients de la filière hydraulique sont bien connus. Contrairement aux affirmations de La Presse, le Centre Hélios ne cherche aucunement à nuire aux ventes d'hydroélectricité aux États-Unis.

Le Centre Hélios est fier de la diversité de sa clientèle. Depuis sa fondation il y a 12 ans, le Centre a produit des études pour des entités gouvernementales (l'Assemblée nationale, l'AEE, la TRNEE) et multilatérales (IEPF, OLADE, CCE), des sociétés énergétiques (Hydro-Québec, SPG Hydro inc.), ainsi que pour plusieurs Premières Nations et groupes environnementaux et sociaux.

Notre mission étant d'approfondir et de diffuser des connaissances qui favorisent le développement durable sur le plan énergétique, il serait illogique de refuser une invitation à contribuer à éclairer les autorités d'un État voisin.

L'auteur est directeur général du Centre Hélios.

Mes excuses

Ces précisions me rassurent. Je tiens donc à m'excuser pour vous avoir associé à une démarche avec laquelle vous n'êtes pas d'accord.

Alain Dubuc