Voici un aperçu des suggestions de nos lecteurs et lectrices à notre appel à tous sur le cadeau de votre choix.

La paix en cadeau !

J’aimerais offrir la paix en cadeau aux Ukrainiens ! Stop à la guerre qui n’en finit plus et qui détruit tout sur son passage. Pouvons-nous arrêter de nous entretuer ? On a déjà assez des problèmes (climat, virus et autres maladies). Est-ce si difficile d’être heureux sans envahir son voisin ? Il me semble qu’à l’aube de 2023, il serait grand temps que les humains apprennent à vivre ensemble et respectent la nature qui nous entoure sur cette planète.

Nicole Forget

Des études d’experts à notre premier ministre


J’aimerais offrir des études d’experts en mobilité à notre premier ministre François Legault. Avant de prendre une décision de plusieurs milliards de dollars, je l’invite à aller passer une semaine à Saint-Lin–Laurentides pour qu’il vive l’expérience de l’étalement urbain. Un endroit niché où les investissements en infrastructures n’ont pas suivi le développement domiciliaire.

Andréanne Marchand

Du repos après une année mouvementée


J’aimerais offrir à ma grande fille le repos physique et mental si nécessaire après une année remplie d’embûches : séparation, déménagement, travail au ralenti et difficultés financières, nouvelle école et crises d’anxiété pour son plus vieux, dégât d’eau avec deux déménagements de relocalisation, problèmes de santé, etc. J’admire sa résilience.

Yvan Jérôme

Une sortie au théâtre

J’offrirais à ma maman de 98 ans une sortie au théâtre avec tous les accompagnements nécessaires étant donné son manque de mobilité. Elle mériterait tellement cette belle sortie après avoir traversé cette pandémie seule dans son logement. Comme je l’appelle chaque matin, je sais qu’elle ne s’est jamais plainte, capable de toujours apprécier ce qu’il y a de bon. Elle préparait même de petits plats pour offrir à ses proches. Ce serait une telle joie de lui offrir ce présent, car elle nous a tellement donné de son temps et de son amour.

Joanne Marois Talbot

Un cadeau pour la planète

Pour Noël, le cadeau que je nous souhaite à tous, c’est d’arrêter de dépenser sans compter jusqu’à ce que nos cartes de crédit soient pleines. Que l’on cesse de nourrir cette société de consommation qui nous tue et qui tue la planète à petit feu. Cessons de faire le jeu des campagnes de marketing qui tentent de nous convaincre que le bonheur est dans la consommation et retrouvons plutôt le vrai sens de Noël. Nous devrions mesurer la réussite dans la vie en fonction de la qualité de nos idées et idéaux, et non pas en fonction de l’empilement de biens matériels. Joyeux Noël à tous.

Guy Viau, Gatineau

La gestion du caribou forestier aux Innus

J’aimerais donner la gestion du territoire du caribou forestier aux Innus sans qu’il soit possible d’avoir des droits de coupe des entreprises forestières ou des droits d’extraction des entreprises minières. Pour qu’ils puissent vivre dans un écosystème qui leur convient. Ce serait un bon pas dans la voie de la vérité et de la réconciliation avec les communautés autochtones. Le caribou forestier est plus qu’un animal pour les Innus, il est l’âme de la communauté. Le protéger serait aussi protéger l’ensemble de l’écosystème dans lequel il vit. En plus, cher père Noël, qui tirera votre traîneau pour apporter les cadeaux s’il venait à disparaître ? Les caribous forestiers sont si peu nombreux…

Nancy Gelinas

Remettre des vélos en état

J’aimerais remettre, bénévolement, en bon état des vélos abandonnés pour des organismes de charité. Les Ukrainiens arrivés chez nous, on le sait, sont démunis. J’aimerais beaucoup avoir l’occasion de donner le fruit de mon travail de retraité à une ou des membres de cette communauté touchée par une guerre injuste. Bon temps des Fêtes.

Louis Menard

Un cadeau de rêve pour la femme qu’elle est devenue

À ma fille Valérie qui m’épate chaque jour de sa vie, j’offrirais la maison de ses rêves. Elle est née autiste fonctionnelle et a dû surmonter beaucoup de défis pour se faire une place au soleil. À l’époque, je n’ai pas trouvé de spécialiste pour identifier sa différence, alors avec mon aide elle a dû subir les quolibets de ses collègues à l’école tout en essayant de comprendre pourquoi son cerveau ne fonctionnait pas comme celui des autres. Malgré ce handicap, elle a osé s’expatrier en Colombie-Britannique où elle a suivi un cours pour devenir éducatrice en garderie. Elle est devenue une personne appréciée de ses collègues et des enfants avec lesquels elle est intervenue, elle s’est mariée et elle élève de façon magistrale un garçon magnifique qui lui aussi est autiste. Elle vient tout juste, après 21 ans en Colombie-Britannique, de revenir vivre au Québec. Elle m’impressionne vraiment, je l’admire et je suis très fière de la femme qu’elle est devenue. Voilà pourquoi je voudrais réaliser son rêve si je le pouvais.

Carmen St-Jacques Larivière