Ce que vous souhaitez conserver en 2021

Je souhaite ardemment conserver le télétravail ! Je travaille en mode hybride, mon travail exigeant un à deux jours sur place. Le télétravail m’évite la préparation des lunchs et la suite le soir, m’épargne le temps et l’énergie passés en déplacements, les interruptions des boss et des collègues pas toujours d’humeur agréable. Les dîners tranquilles avec un livre, au lieu de ceux où ça parle encore de travail. Et que dire de chausser ses souliers de course trois minutes après le boulot pour courir et évacuer le stress ! Le télétravail améliore ma qualité de vie et je suis tout aussi « performante ».

En attente de deux opérations majeures, mon plus grand souhait pour 2021 est de conserver la santé.

Pour 2021, je souhaite conserver la santé, l’appétit, la joie de vivre, ma tendance à m’émerveiller, ma façon d’apprécier tous les petits bonheurs, ma vie de famille extraordinaire, la paix autour de moi ! Que demander de plus ? La paix dans le monde, le partage des richesses, le bonheur de tous ? Gardons espoir !

La collaboration internationale qui a mené à la mise au point d’un vaccin contre la COVID-19.

Notre système démocratique et notre filet social qui, malgré ses faiblesses et ses ratés, se préoccupe des plus faibles et des plus démunis et tend à diminuer les écarts entre les plus riches et les plus pauvres. Je souhaite qu’on s’éloigne le plus possible du système conservateur américain où les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres.

Conserver l’idée que l’amour est plus fort que la COVID-19, même sans vaccin !

Conserver les sources d’informations fiables, basées sur la science, afin de préserver la démocratie.

Conserver le concept de l’achat local.

Je souhaite pour moi-même de pouvoir conserver la lenteur apprise et la simplicité qu’oblige le confinement. Et pour notre société, je nous souhaite de conserver la bienveillance envers les plus faibles et les plus vulnérables.

Conserver la confiance en notre premier ministre et en son équipe.

Les liens créés avec des voisins que nous avons davantage côtoyés en 2020, faute de fréquenter nos amis et nos familles.

Nous devons conserver à tout prix la démocratie et la liberté d’expression. Et raffermir une unité économique, politique et militaire de pays démocratiques, quitte à signer des accords exclusifs entre démocraties où seraient exclues les dictatures comme celles de la Russie, de l’Iran, de l’Arabie saoudite, de la Chine, etc. La démocratie, malgré ses imperfections et ses erreurs de parcours, nous permet au moins de corriger le tir à chaque élection tout en donnant le droit à chaque individu de s’exprimer et d’avoir droit à la justice au lieu d’être l’esclave d’une clique, d’une famille ou d’un mouvement religieux.

Notre nature, notre culture et, surtout, notre langue française au Québec !

Conserver cette capacité de s’émerveiller, de créer de la beauté, de croire en un monde meilleur et d’aimer la vie comme elle s’offre à nous.

Malgré mes 83 ans, j’ai une bonne santé et je souhaite, en y prenant soin, la conserver.

Conserver mes vieilles photos de famille pour les donner aux enfants, afin qu’ils connaissent l’histoire de la famille, des souvenirs de voyage, des recettes de cuisines familiales qui ont enchanté mes enfants.

Moi, j’aimerais conserver ma conjointe Sylvie qui est et sera toujours l’amour de ma vie.

J’aimerais conserver le temps de qualité avec mes enfants de 14, 16 et 18 ans, que le confinement m’a permis d’avoir.

J’aimerais qu’on conserve le positif de la crise qu’on vit. Eh oui, malgré tout, il y a bien eu des petites lueurs dans cette grande noirceur.

Nous devons conserver cet élan d’entraide qui s’est développé au cours de la crise. Nous devons conserver la collégialité qui a permis de développer des vaccins rapidement. La recherche devrait être un collège mondial de collaboration et les trouvailles devraient être partagées pour faire évoluer rapidement la science des maladies, des médicaments et des vaccins. L’humanité s’en portera bien mieux au propre et au figuré.

Conserver l’esprit de solidarité que nous avons développé, se soucier des autres, de nos voisins, de ceux qui ont besoin d’aide… et pas seulement une fois par année avant Noël. Non, les besoins sont criants 12 mois par année !

La résilience acquise durant cette pénible période.

Conserver mes biens matériels afin de réduire les achats pour ainsi diminuer mon empreinte environnementale.