Cole Caufield

À défaut d’être devenu le marqueur de 40 buts que tant d’observateurs voyaient en lui, Caufield a ajouté des cordes à son arc. Celui qui ressemblait autrefois à un tireur unidimensionnel est désormais moins prévisible et plus polyvalent, en plus d’avoir donné de l’amour à son jeu défensif. On ne peut toutefois ignorer le fait que l’Américain n’a pas affiché sa facilité à marquer des buts de la saison précédente. Une récolte de 65 points aide toutefois à faire passer la pilule.

Kaiden Guhle

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Kaiden Guhle

Bien servi par son coup de patin explosif et par sa lecture du jeu au-dessus de la moyenne, Guhle a vu tous ses indicateurs défensifs s’améliorer, et ce, en dépit du fait qu’il affronte, avec Mike Matheson, l’opposition la plus coriace du club. Le gaucher a réalisé l’exploit en passant l’essentiel de la saison sur le flanc droit. L’avenir est florissant pour lui. Le présent aussi, en fait.

Mike Matheson

L’un des défenseurs les plus occupés de la LNH, ce bourreau de travail se retrouve parmi les joueurs les plus méritants, principalement en raison de sa production offensive. Les saisons de 60 points ne sont plus fréquentes chez les arrières du circuit, et le Canadien n’avait pas vu un de ses représentants percer le top 10 de la ligue depuis huit ans. Le Montréalais présentera probablement toujours des lacunes sur le plan défensif, mais il en a tellement fait pour son équipe, cette saison, qu’il serait injuste de lui en tenir rigueur.

Samuel Montembeault

Il est incroyable de penser qu’un club aussi bas au classement ait été tiré vers le haut par ses gardiens de but. C’est pourtant le cas, et Samuel Montembeault a été un pilier devant le filet du Canadien. Encore une fois, ses statistiques classiques ne l’enverront pas au Temple de la renommée (notamment sa moyenne de 3,14), encore que son taux d’efficacité, à ,903, est en hausse pour la deuxième année de suite. Le site Evolving Hockey évalue toutefois qu’il a sauvé quelque 18 buts, et ce, alors qu’il a obtenu la grande majorité des départs contre les gros clubs de la ligue et que les gardiens du CH sont parmi les plus mal protégés du circuit.

Juraj Slafkovsky

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Juraj Slafkovsky

Incontestablement LA grande réussite de la saison chez le Tricolore. Après quelques semaines pénibles, au cours desquelles l’idée de l’envoyer dans la Ligue américaine était débattue sur toutes les tribunes, il a vécu une métamorphose complète. En cours de route, le Slovaque a commencé à mieux utiliser sa longue portée et son gabarit hors norme, ce qui le sert bien offensivement comme défensivement. On a aussi découvert chez lui un féroce compétiteur, dont on peut croire qu’il s’élèvera lorsque les grandes occasions se présenteront. Un succès sur toute la ligne pour celui qui a confondu ses nombreux détracteurs.

Nick Suzuki

Le joueur de l’année, tout simplement. En plus d’établir des sommets personnels pour les buts, les mentions d’aide et les points, il a montré une nette progression sur le plan défensif ainsi qu’aux cercles de mise au jeu. L’un des attaquants les plus occupés du circuit au chapitre du temps de glace, le capitaine est l’un des joueurs les plus constants de son club et, en ce sens, il prêche par l’exemple auprès de ses coéquipiers. On ne peut que lui souhaiter un peu d’aide en provenance des autres trios la saison prochaine.