À la ville comme à la campagne, l’arrivage des premiers produits d’ici sonne le lancement de la saison des marchés ! Un peu partout au Québec, les marchés publics se donnent le mission de nourrir les locavores. En voici quatre à découvrir.

Dynamique doyen des marchés publics

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Le 1555 Marché public Saint-Hyacinthe est ouvert tous les jours depuis presque 200 ans !

(Saint-Hyacinthe) – À tout seigneur tout honneur, voici le doyen des marchés publics québécois ! Fondé en 1830, le 1555 Marché public Saint-Hyacinthe est ouvert tous les jours depuis presque 200 ans et a toujours conservé sa vocation : celle de vendre des produits frais.

Fraîchement rénové grâce aux quelque 7 millions de dollars investis par la Ville depuis 2016, le vieux marché est pimpant de santé. Tout comme les commerces qu’il abrite en permanence, soit une boucherie, une poissonnerie, un marchand de fruits et légumes, un saucissier-charcutier, une boulangerie, une pâtisserie et une fromagerie.

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André Marcotte, directeur général de la Société de développement commercial du centre-ville de Saint-Hyacinthe

« Autrefois, il y avait sept boucheries à l’intérieur du marché, mais aujourd’hui, on peut y faire une épicerie complète, nous dit André Marcotte, directeur de la Société de développement commercial du centre-ville de Saint-Hyacinthe. On accueille une clientèle variée, des résidants du centre-ville et des Maskoutains en général, mais aussi beaucoup de gens qui viennent ici pour nos spécialités. La Boucherie Georges offre entre autres toutes sortes de viandes uniques, on y trouve même du crocodile ! »

« Un autre monde »

C’est la famille Gagnon qui a récemment acheté la boucherie, qui était depuis des années dans le giron de la famille Charron – cette dernière possède encore la poissonnerie voisine. On a beau y trouver des viandes exotiques, le copropriétaire Anthony Gagnon affirme que ses produits sont à 90 % locaux. Le jeune entrepreneur de 31 ans, qui est aussi copropriétaire du sympathique Albert Café aménagé dans la boutique de sa mère Les Passions de Manon, n’a jamais songé à s’établir ailleurs qu’au centre-ville.

Tout le monde veut aller sur les boulevards dans le haut de la ville, mais c’est tellement impersonnel, nous dit le jeune homme. Et les produits qu’on vend ici, on ne les trouve pas ailleurs. Dans le haut de la ville, tu ne peux pas voir l’histoire de Saint-Hyacinthe, alors qu’ici, on découvre un autre monde.

Anthony Gagnon, copropriétaire de la Boucherie Georges

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Le bâtiment actuel du marché de Saint-Hyacinthe a été construit en 1876, en remplacement du bâtiment original détruit dans un incendie. Les cultivateurs se rejoignent ici pour vendre leurs produits depuis la fin du XVIIIe siècle.

La famille Gagnon s’est d’abord lancée en affaires en 1997 en achetant le comptoir William J. Walter du marché public – c’était seulement la troisième succursale de la chaîne après celles d’Anjou et de Laval. Anthony Gagnon est toujours actif derrière le comptoir, il s’est même spécialisé dans la vente de charcuteries de spécialité. Il affirme d’ailleurs attirer des clients d’un peu partout – 30 % de sa clientèle viendrait de Montréal.

  • Durant la belle saison, les commerçants saisonniers s’installent sous la marquise.

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Durant la belle saison, les commerçants saisonniers s’installent sous la marquise.

  • On trouve évidemment ici une tonne de produits frais et locaux !

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    On trouve évidemment ici une tonne de produits frais et locaux !

  • Les Jardins du Vieux Marché, qui s’approvisionnent en grande partie auprès de producteurs locaux, sont installés en permanence au marché de Saint-Hyacinthe.

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    Les Jardins du Vieux Marché, qui s’approvisionnent en grande partie auprès de producteurs locaux, sont installés en permanence au marché de Saint-Hyacinthe.

  • Le 1555 Marché public Saint-Hyacinthe, plus vieux marché à vocation agricole au Québec, est ouvert tous les jours de la semaine.

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    Le 1555 Marché public Saint-Hyacinthe, plus vieux marché à vocation agricole au Québec, est ouvert tous les jours de la semaine.

  • Les fraises du Québec font tranquillement leur arrivée dans les marchés.

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    Les fraises du Québec font tranquillement leur arrivée dans les marchés.

  • La Boucherie Georges offre une impressionnante variété de viandes de toutes sortes ; les quartiers de viande sont entièrement débités sur place.

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    La Boucherie Georges offre une impressionnante variété de viandes de toutes sortes ; les quartiers de viande sont entièrement débités sur place.

  • Des étals de légumes au 1555 Marché public Saint-Hyacinthe

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Des étals de légumes au 1555 Marché public Saint-Hyacinthe

  • La pâtisserie La Demi-Calorie propose lors de la saison estivale ses fameux petits burgers à la pâte feuilletée et au praliné amandes noisettes et chocolat belge.

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    La pâtisserie La Demi-Calorie propose lors de la saison estivale ses fameux petits burgers à la pâte feuilletée et au praliné amandes noisettes et chocolat belge.

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Pour les produits et pour l’ambiance

À l’extérieur du marché, sous la marquise, s’installent les commerçants saisonniers comme le Marché Richard St-Pierre et Filles, producteur de La Présentation qui monte ses étals ici chaque année depuis 1990. « On revient parce qu’on a développé un sentiment d’appartenance, il y a de l’atmosphère, comme si on pouvait sentir une certaine ruralité en plein centre-ville », nous dit Carmen Chevrette, vendeuse au marché depuis 20 ans.

Natacha Gélinas nous confie quant à elle avoir des souvenirs impérissables de la pâtisserie La Demi-Calorie, où l’amenait sa mère lorsqu’elle était toute petite. Elle en est aujourd’hui la toute nouvelle propriétaire. « J’adorais ça, nous glisse en souriant celle qui était jusqu’à tout récemment infirmière auxiliaire. Alors quand mon conjoint a vu que le commerce était à vendre, il m’a suggéré de l’acheter. J’ai plongé ! Je suis en apprentissage pendant trois mois avec l’ancien proprio Raphaël, qui nous donne un sérieux coup de main. »

On adore le marché parce que c’est familial, on apprécie la proximité des commerçants, il y a plein de produits locaux, et les gens sont tellement sympathiques.

Natacha Gélinas, propriétaire de la pâtisserie La Demi-Calorie

  • Délices Granada est à découvrir !

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    Délices Granada est à découvrir !

  • Les couronnes à la goyave sont l’une des spécialités colombiennes qui font la renommée de Délices Granada.

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    Les couronnes à la goyave sont l’une des spécialités colombiennes qui font la renommée de Délices Granada.

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En face, Esneider Granada nous invite à goûter à son fameux pain au fromage et à sa couronne à la goyave, deux spécialités de sa Colombie natale. « J’ai travaillé toute ma vie en boulangerie, et j’ai continué ici à améliorer les recettes familiales, nous dit celui qui est arrivé à Saint-Hyacinthe il y a un peu plus de 10 ans. On s’est installé d’abord au marché parce que c’est achalandé et on aime l’ambiance. » Ses produits uniques ont connu un tel succès que Délices Granada a ouvert des succursales à Drummondville et à Sherbrooke.

« Le marché est certainement le poumon de Saint-Hyacinthe, c’est un attrait naturel non négligeable, mais il y a quelque 250 commerçants et professionnels dans le centre-ville, ajoute en conclusion André Marcotte en nous invitant à déambuler un peu plus loin dans la belle rue des Cascades. Le centre-ville s’est vraiment transformé depuis 30 ans, il y a un dynamisme qui fait que les gens qui nous découvrent se disent : “Wow, ça vaut la peine !” »

1555, rue des Cascades Ouest, Saint-Hyacinthe

Consultez le site du 5555 Marché public Saint-Hyacinthe

Prendre son temps à Val-David

PHOTO MICHEL GUERTIN, FOURNIE PAR MARCHÉS D’ICI

Le Marché d’été de Val-David est le premier Marché de la Terre au Québec.

(Val-David) – Le Marché d’été de Val-David, qui se tient les samedis matin, est un des plus vivants de la province. Ce n’est pas qu’un endroit où faire ses courses, mais aussi une occasion de flâner, de déguster, de prendre des nouvelles de ses voisins. Depuis l’été dernier, Val-David est certifié Marché de la Terre, une accréditation émise par la réputée organisation italienne Slow Food.

La fondatrice des Marchés de Val-David (il y en a aussi l’hiver, puis à Noël) et des autres « Marchés d’ici » (Mont-Saint-Hilaire, Lac-Brome, Mont-Royal, Sainte-Agathe-des-Monts), Diane Séguin, est bien fière de voir son aîné faire partie de ce réseau international. C’est le premier Marché de la Terre au Québec et le second au Canada après celui de Bouctouche, au Nouveau-Brunswick. Il y en a un seul aux États-Unis, à Greenville, en Caroline du Sud. Dans le monde, on compte au total 82 marchés accrédités dans 28 pays – dont 44 en Italie seulement.

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Diane Séguin, fondatrice de Marchés d’ici, discute avec Didier Lopez au Marché d’été de Val-David, en 2018.

Valorisation importante

Nos artisans avaient-ils réellement besoin de cette validation venant de l’extérieur ? Mme Séguin, qui côtoie éleveurs, cultivateurs, producteurs d’alcools fins, boulangers, acériculteurs, etc., depuis 23 ans maintenant, croit que oui. « Ce que ça leur apporte à eux, c’est une accréditation de la valeur de leur travail à l’international. Ils peuvent dire qu’ils ont été accrédités Marché de la Terre. Ils vont avoir leur nom sur le site de Slow Food en Italie. Ils réalisent qu’ils font une bonne job, et pas seulement à l’échelle locale. Cette valorisation vaut quelque chose pour des gens qui travaillent si fort », nous disait Mme Séguin lorsque nous lui avions parlé l’été dernier.

PHOTO MICHEL GUERTIN, FOURNIE PAR MARCHÉS D’ICI

Plus de 30 producteurs ont obtenu leur certification Slow Food l’été dernier.

Si le marché lui-même est accrédité, tous les vendeurs ne le sont pas individuellement, entre autres parce que Slow Food n’accepte pas le poisson d’élevage ni le gavage d’oies et de canards pour produire du foie gras. Mais plus de 30 producteurs ont obtenu leur certification (intrinsèquement liée au marché) l’été dernier, comme La Récolte de la Rouge, Gulo Gulo Artisan charcutier, Miel de la Garde, Tapani (fleur d’ail), etc. D’autres sont en cours d’accréditation.

Certains ont dû adapter légèrement leur manière de faire.

L’exemple le plus probant, c’était la farine qu’une de nos boulangères utilisait. Elle ne venait pas du coin. Les transformateurs doivent utiliser les produits de leurs voisins. Ça s’est fait et c’est pour le mieux. On veut que nos producteurs et transformateurs travaillent ensemble.

Diane Séguin, fondatrice de Marchés d’ici

L’anti-gaspillage

Bien avant que ce soit un vrai mouvement de fond, Slow Food encourageait les produits locaux et saisonniers, élaborés dans le respect de l’environnement et des travailleurs. Les Marchés de la Terre se veulent espaces d’échange et d’éducation, et c’est justement l’intention de Diane Séguin d’honorer cette mission cet été, à Val-David.

« Cette année, le thème avec lequel nous allons aborder notre Marché de la Terre sera l’anti-gaspillage. C’est un thème qui est cher à Slow Food et en accord avec nos préoccupations. » Il y aura par exemple un atelier pour enfants et parents, le 9 septembre, au cours duquel des légumes déclassés déposés par les maraîchers participants seront transformés en plats à emporter à la maison. Il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour instaurer les bonnes pratiques !

136, rue de l’Académie, Val-David

Consultez le site de Marchés d’ici

Quand la collectivité se prend en main

PHOTO FOURNIE PAR LE MARCHÉ LOCAVORE

C’est à Racine que se déploie le Marché Locavore, tous les samedis.

(Racine) – En Estrie, dans un paysage de monts et de vallées, existe un petit village peuplé d’irréductibles Racinois. En son cœur, un marché qui palpite. « C’est le plus beau de l’Estrie », lance la présidente de cette coopérative, Céline Garant, avant de confesser son chauvinisme. « Reste qu’il est parmi les plus vieux et les plus gros marchés des Cantons, et on en est fiers ! »

Le Marché Locavore a pris forme à l’été 2009, dans cette petite municipalité de 1400 habitants qui ne comptait alors que deux commerces agroalimentaires. Depuis, plusieurs adresses gourmandes se sont établies à Racine, dont une fabrique de tofu bio (Soja d’ici), une ferme spécialisée dans la camerise (Au blanc marronnier), une charcuterie réputée pour ses cochonnailles (Les Cochons tout ronds) et une fromagerie artisanale (Nouvelle-France).

PHOTO FOURNIE PAR LE MARCHÉ LOCAVORE

Le Marché Locavore de Racine est charmant.

Ambiance chaleureuse

Impossible de ne pas succomber à l’ambiance chaleureuse et animée de ce marché fermier, ainsi qu’à la diversité de son offre. On flâne avec plaisir à travers les stands d’artisanat, de boulangerie, de maraîchage, de produits transformés et de boucherie (la sélection s’étend du lapin à l’agneau en passant par l’oie). En rendant visite aux commerces environnants, on aura fait l’ensemble de ses courses et le plein de formidables denrées locales.

  • La ferme maraîchère Les Jardins Naturlutte participe au Marché Locavore.

    PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

    La ferme maraîchère Les Jardins Naturlutte participe au Marché Locavore.

  • On peut se procurer toutes sortes de produits sur place.

    PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

    On peut se procurer toutes sortes de produits sur place.

  • La fromagère Marie-Chantal Houde, de la fromagerie Nouvelle-France

    PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

    La fromagère Marie-Chantal Houde, de la fromagerie Nouvelle-France

  • Ici, la philosophie locavore règne !

    PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

    Ici, la philosophie locavore règne !

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Le Marché Locavore est ouvert tous les samedis, de 9 h à 13 h, jusqu’au 14 octobre. Ses activités se poursuivent toutes les deux semaines jusqu’au féérique marché de Noël sous les étoiles, le 16 décembre. Puisque ses étals sont couverts, il reste actif qu’il pleuve ou qu’il neige. Plusieurs activités sont prévues tout au long de la saison.

154, QC-222, Racine

Consultez le site du Marché Locavore

Le Marché Godefroy, centrifugeuse régionale

PHOTO SYLVAIN MAYER, LE NOUVELLISTE

La variété des produits est très large.

(Bécancour) – Pôle d’attraction du Centre-du-Québec et de la Mauricie, le Marché Godefroy à Bécancour remet le pied à l’étrier cette année avec une très belle diversité de produits proposés par une trentaine de commerçants, dans une ambiance festive.

Miel local, fruits et légumes des fermes du coin (celle des Ormes cultive une centaine de produits), vins d’érable (Domaine La Josiane, à Saint-Rémi-de-Tingwick), douceurs chocolatées (Crystalina, de Victoriaville), boulangeries-pâtisseries (la Maison Tourton propose des variétés de beignets alpins, tandis que Galoto, de Nicolet, étale ses pains chauds), fromageries (avec L’Ancêtre, voisine du marché, ainsi que Warwick et son cheddar au lait 100 % jersey)... Une véritable palette de produits locaux et régionaux, principalement proposés par des producteurs du Centre-du-Québec, de la Mauricie et de l’Estrie, sont servis sur un plateau au Marché Godefroy, dans un cadre se voulant vivant.

  • Le but est d’inciter les visiteurs à consommer les produits sur place.

    PHOTO SYLVAIN MAYER, LE NOUVELLISTE

    Le but est d’inciter les visiteurs à consommer les produits sur place.

  • Des produits du Centre-du-Québec, de la Mauricie et de l’Estrie se retrouvent sur les étals du marché.

    PHOTO SYLVAIN MAYER, LE NOUVELLISTE

    Des produits du Centre-du-Québec, de la Mauricie et de l’Estrie se retrouvent sur les étals du marché.

  • L’ambiance se veut animée et festive.

    PHOTO SYLVAIN MAYER, LE NOUVELLISTE

    L’ambiance se veut animée et festive.

  • Terrasse, cour et autres aménagements sont offerts.

    PHOTO SYLVAIN MAYER, LE NOUVELLISTE

    Terrasse, cour et autres aménagements sont offerts.

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Place animée

« On cible une ambiance festive et champêtre, dans un petit havre entouré d’arbres, avec une cour arrière dotée de tables à pique-nique et de jeux pour enfants, et une terrasse avec cent places assises, pour que les visiteurs puissent acheter et consommer les produits locaux sur notre site », présente Alexandre Dupuis, directeur général du marché Godefroy.

PHOTO SYLVAIN MAYER, LE NOUVELLISTE

Alexandre Dupuis, directeur général du Marché Godefroy

Il y a des animations chaque fin de semaine, que ce soit culinaire, mettant en vedette la cuisine des produits des marchands, ou musical, avec un chansonnier ou un groupe sur place.

Alexandre Dupuis, directeur général du Marché Godefroy

Le Marché Godefroy s’engage aussi à mettre une patte verte au panier, en cédant les surplus invendus à un organisme communautaire régional et en favorisant le recyclage, le compostage et le réemploi des matières résiduelles. « On le fait depuis plusieurs années, mais on prend un gros virage cette année. Toutes les denrées périssables restant au marché sont récupérées par un organisme à l’issue de la fin de semaine pour être redistribuées à des personnes défavorisées », souligne le directeur général.

Le Marché Godefroy est ouvert les samedis et dimanches, de 9 h à 16 h, jusqu’au 29 octobre.

1700, avenue Descôteaux, Bécancour

Consultez le site du Marché Godefroy

Dans une version précédente de cet article, le prénom de la présidente de la coopérative du Marhcé locavore de Racine, Céline Garant, était erroné. Toutes nos excuses.