Je fais partie de ces personnes qui ont du respect pour les élus, car je pense que la plupart d’entre eux sont là pour les bonnes raisons et malgré le fait que leurs décisions nous font souvent hoqueter, nous sommes chanceux de vivre dans un pays démocratique où on peut critiquer les décisions du gouvernement sur la place publique sans craindre pour nos vies.

Plus tôt cette semaine, Bernard Drainville nous a démontré que lui, ministre de l’Éducation, n’est pas à la bonne place et il devrait garder en mémoire, chaque jour de son mandat, qu’il occupe un siège éjectable. Sa réaction à la question de Michel David, journaliste au Devoir, concernant les salaires des élus comparativement à ceux des enseignants, sentait le mépris à plein nez pour tous ceux et celles qui, chaque jour, se rendent au front pour veiller à l’éducation de nos enfants.

Oui, au front, car les écoles sont devenues des champs de bataille avec toutes les conditions défavorables à l’apprentissage qu’on connaît.

Au Québec, on essaie de nous faire croire que l’éducation est une priorité. Mon œil !

Ce n’est certainement pas avec M. Drainville qui fait preuve d’un flagrant manque de respect envers les enseignants que les relations entre les artisans du milieu scolaire et le gouvernement vont s’améliorer. Les bonnes relations s’amorcent quand il y a du respect de part et d’autre.

M. Drainville devrait s’excuser pour ses propos maladroits, pas pleurer, s’excuser sur la place publique et expliquer clairement ce qu’il a voulu dire par son air et ses propos si condescendants.

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