Quoi voir cette semaine ? Voici nos critiques des derniers films sortis en salle ou sur une plateforme.

Les herbes sèches : Rêver d’Istanbul

« Écrit avec Ebru Ceylan, compagne, muse et principale coscénariste du cinéaste depuis Trois singes (2008), et Akin Aksu, coscénariste du Poirier sauvage (2018), précédent film de Ceylan, le récit est inspiré du journal intime d’Aksu, qui, durant trois ans, a enseigné les arts en Anatolie. D’une grande densité dramatique, riche en observations sur le poids de la solitude, truffé de troublants non-dits et de gestes équivoques, porté par des personnages tragicomiques malgré eux, Les herbes sèches évoque immanquablement Tchekhov et Bergman », écrit notre journaliste Manon Dumais.

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Quitter la nuit : Tout sauf manichéen

« Complexe et subtil, brut et chargé d’émotion, Quitter la nuit, de la Belgo-Québécoise Delphine Girard, est un drame psychologique anxiogène, tout sauf manichéen, qui aborde le thème de la violence faite aux femmes. Il s’agit du prolongement du précédent film de Delphine Girard, Une sœur, finaliste aux Oscars en 2020 dans la catégorie du meilleur court métrage de fiction. [...] Quitter la nuit met en scène le même principal trio d’acteurs, Veerle Baetens, Selma Alaoui et Guillaume Duhesme, auquel se greffe notamment la Québécoise Anne Dorval », mentionne notre chroniqueur Marc Cassivi.

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Kung Fu Panda 4 : Karma caméléone

« Plusieurs éléments de Kung Fu Panda 4 raviront à coup sûr le jeune public – et pas seulement le trio de petits lapins aussi féroces que mignons. Fort des métamorphoses de Caméléone, des cascades de Zhen et des combats de Po, le film ne manque certes pas de scènes d’action spectaculaires. Le hic, c’est que le montage à la tronçonneuse façon Marvel gâche la fluidité et la grâce des mouvements de kung-fu », explique la journaliste Manon Dumais.

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Imaginary : Vilain toutou !

« Déménagement dans une maison étrange, pièces secrètes, jouet animé d’une entité maléfique, ado à couteaux tirés avec sa belle-mère, fillette innocente, père peu présent, vieille dame férue de connaissances pseudoscientifiques ou psychanalytiques : Wadlow a mécaniquement coché toutes les cases du cahier des charges. Grappillant dans les classiques du genre, d’Amityville : la maison du diable à Poltergeist : la vengeance des fantômes, en passant par Annabelle et ses dérivés, le réalisateur n’en égale aucun », écrit notre journaliste Manon Dumais.

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