Un festival annulé, des mises à pied et d'importantes dettes : le visage du fleuron québécois de l'humour, qui s'est mis à l'abri de ses créanciers, risque d'être transformé.

Un visage appelé à se transformer

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le visage du Groupe Juste pour rire tel qu’on le connaît risque de changer. Ce fleuron québécois de l’humour, qui s’est placé à l’abri de ses créanciers, doit plusieurs dizaines de millions à ses prêteurs et fournisseurs, dont 15 millions à son ex-dirigeant et fondateur, Gilbert Rozon. Rien ne garantit que l’homme d’affaires déchu récupérera cette somme.

Lisez l'article de Julien Arsenault

« C’est un autre fleuron québécois qu’on laisse aller »

PHOTO RYAN REMIORZ, LA PRESSE CANADIENNE

L’annonce de la mise sous la protection de ses créanciers du Groupe Juste pour rire – ainsi que l’annulation de la prochaine édition du festival – a provoqué des réactions diverses dans le monde de la politique et du divertissement.

Lisez l'article de Stéphanie Morin

L'éléphant dans la pièce

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Gilbert Rozon devant les tribunaux, en 2019

Les déboires financiers du Groupe Juste pour rire, qui a mis à pied près d’une centaine d’employés depuis décembre et annulé mardi la plupart de ses activités – dont la prochaine édition de son célèbre festival – seraient imputables en grande partie à la pandémie, à l’augmentation de ses dépenses et à l’inflation galopante, selon l’entreprise québécoise. Mais n’oublions pas l’éléphant dans la pièce.

Le chroniqueur Marc Cassivi

Lisez la chronique de Marc Cassivi

Opinion : Le festival Juste pour rire... et après ?

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES LA PRESSE

Bien des questions légitimes se posent avec la fermeture annoncée du Groupe Juste pour rire. L’une d’elles pourrait s’énoncer de la façon suivante : comment un festival à but non lucratif adossé à une multinationale peut-il faire faillite ?

François Colbert, titulaire de la Chaire de gestion des arts de HEC Montréal

Lisez le texte de François Colbert

Opinion : La crainte d'être les prochains

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Foule rassemblée au Festival de jazz

La décision du Groupe Juste pour rire de se placer à l’abri de ses créanciers et de mettre en pause son festival phare expose au grand jour la difficile réalité des entreprises qui œuvrent dans le divertissement et l’évènementiel.

Signataires de la lettre dans la section Dialogue de La Presse

Lisez la lettre de Maurin Auxéméry, Jean-François Daviau et d'autres signataires

« Je suis sidérée », affirme Luce Rozon

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Luce Rozon

Jointe par La Presse mardi après-midi, Luce Rozon, la sœur du fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, se désole de l’annonce de la mise sous protection des créanciers par le Groupe Juste pour rire et de l’annulation de la prochaine édition du Festival.

Lisez l'article de Luc Boulanger

Des artistes vont poursuivre leur tournée

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Jean-Sébastien Girard

Devant la décision de Juste pour rire d’annuler pour des raisons financières le festival estival et la présentation de sept spectacles, des artistes et leur entourage ont décidé de prendre les choses en main : ils vont produire eux-mêmes les représentations déjà prévues ou à venir.

Lisez l'article de Stéphanie Morin