Jardin de la devinette Jardiner, comme une suite de devinettes
« Quand tu pars tes semis en avril, que ça finit par pousser en septembre et que tu ne récoltes qu’une tomate, tu la manges ! Abîmée ou non… »
« Quand tu pars tes semis en avril, que ça finit par pousser en septembre et que tu ne récoltes qu’une tomate, tu la manges ! Abîmée ou non… »
C’est la douzième fois que je me présente chez des inconnus simplement parce que leur demeure m’impressionne. Or, c’est la première fois que je cogne à la porte en espérant pouvoir interviewer un enfant...
J’ai un sentiment de déjà -vu. Plus j’avance vers l’adresse suggérée, plus j’ai l’impression de reconnaître l’endroit.
« Bonjour, Rose-Aimée, je suis une artiste en arts visuels qui travaille depuis longtemps sur l’idée d’habiter. J’aimerais connaître votre avis sur ce qu’est la Maison. »
Sur la porte du 4450, rue De Bullion, à  Montréal, une affiche toute discrète. « Ceci n’est pas un musée, ouvert. »
Qu’est-ce qui se cache dans les boîtes de décorations de Noël que vous sortez du sous-sol, chaque année ?
J’ai subitement arrêté de marcher. Mais qu’est-ce que ce petit silo fait au cœur du Mile End ? Et c’est une maison que je vois, derrière ? J’ai tout de suite voulu sortir ma carte « J’écris des chroniques sur les demeures intrigantes dans La Presse » pour en savoir plus… Sauf que je n’ai jamais réussi à trouver la porte de ladite maison (oui, elle est originale à ce point-là ). J’ai donc laissé une lettre à ses propriétaires.
Je fais les cent pas devant quatre maisons, rue Saint-André, à  Montréal. Une femme sort de sa voiture avec son chien et m’observe, de plus en plus inquiète. « Je sais que j’ai l’air louche, mais c’est parce que j’écris des chroniques dans La Presse au sujet des demeures qui m’intriguent et j’ignore à laquelle cogner parce que je les trouve toutes magnifiques. » Elle semble rassurée. Je tente ma chance : « Vous habitez dans l’une d’elles ? »
Comment accompagner un être cher qui emménage dans son ultime repaire ?
Est-ce cliché de commencer une chronique par « C’est l’histoire de… » ? Parce que j’ai très envie d’amorcer celle-ci en écrivant : « C’est l’histoire de deux très bonnes idées nées grâce à Montréal et ses gens. »
Je sortais d’un rendez-vous. Puisque c’était un parfait matin printanier, j’ai décidé de marcher jusque chez moi. J’ai fait un détour par le parc à chiens (source de joie gratuite) et j’ai croisé une maison avec la plus mignonne des corniches.
Ce n’est pas la meilleure journée pour faire une marche.
« Avez-vous déjà rêvé de vivre un jour avec vos ami·es, dans un immeuble où vous auriez chacun·e votre appartement ? Vous rêvez peut-être de souper ensemble une fois par semaine, d’avoir une grande cour où pourraient s’amuser les enfants que tout le monde participerait à surveiller. [...] Je suis heureuse de vous l’apprendre : vous rêvez de vivre en communauté intentionnelle. »
J’ai dit à l’amoureux que nous serions officiellement chez nous dans cette maison quand nous pourrions regarder notre premier film d’horreur toutes lumières éteintes. Pourquoi pas le vieux House of Usher de 1960 avec Vincent Price, puisque j’ai surnommé ainsi la maison de mes beaux-parents en hommage à la célèbre histoire d’Edgar Allan Poe ?
Fin janvier, j’entrais dans la spectaculaire maison jaune, rue de Grand-Pré. Dès la publication de ce reportage1, deux femmes m’ont écrit. Non seulement elles avaient habité les lieux, mais elles se reconnaissaient sur la vieille photo archivée par les anciens propriétaires...
Dans les derniers jours de sa vie, mon beau-père Mo n’avait qu’une obsession : faire couper deux arbres dans sa cour – un frêne mort et un nerprun vraiment plus très fort. Ce fut d’ailleurs le sujet de notre dernière conversation téléphonique et Mo me racontait qu’il voulait donner le contrat à son voisin Derek.