Notre collaborateur répond à vos questions.

Où sont les véhicules grand public ?

J’ai pris connaissance de la liste de véhicules qui feront l’objet d’un essai prochainement. Pas beaucoup de véhicules grand public là-dedans ! Je peux comprendre que les constructeurs poussent la promotion de véhicules à forte marge de profit, mais il me semble que c’est votre rôle de les retenir et d’exiger des véhicules à plus grande diffusion.

Claude J.

Nous demandons en effet sur une base hebdomadaire à nos lecteurs de nous raconter leurs expériences. Altérée régulièrement, cette liste que nous produisons ne reflète pas toujours les analyses que nous publierons à court terme. Les données recueillies servent également parfois à étayer certains commentaires que nous formulons dans la section « courrier ».

Dans le cadre du « banc d’essai », notre rôle consiste d’abord à vous informer sur les dernières nouveautés de l’industrie. D’ailleurs, nous nous efforçons de vous faire part des forces et des faiblesses de chacune d’entre elles avant même leur mise en marché, en plus de réaliser un comparatif succinct avec certaines de leurs rivales. Nous ne pouvons pas toutes les inclure, mais au moins, cette section additionnelle au « banc d’essai » permet d’établir une certaine hiérarchie. Vous avez raison de relever que certains véhicules analysés dans le cadre du « banc d’essai » ne sont pas à la portée de toutes les bourses.

Avant d’aller plus loin, deux éléments méritent d’être mis en perspective. Le premier, d’ordre économique : les Québécois consacrent en moyenne 60 000 $ à l’achat de leur véhicule. Le second, mercantile : le portefeuille des constructeurs se compose de quelque 250 modèles et la grande majorité répond à une demande suffisante. Cela dit, peu importe le prix ou la catégorie, tous les bancs d’essai présentent un intérêt. Ils permettent de mieux comprendre les tendances et de découvrir les technologies et les avancées techniques qui auront un impact sur l’ensemble du parc automobile assez rapidement.

Enfin, depuis plus de 20 ans, nous nous efforçons de diversifier notre offre au moment de concocter notre calendrier d’essais. Celui-ci est conçu en fonction de nombreux paramètres (accessibilité, innovation, importance, etc.).

Panne de courant

PHOTO FOURNIE PAR KTM

KTM 1290 Super Adventure S

J’ai acheté une nouvelle moto KTM 1290 Super Adventure S. Cette moto est une vraie merveille. Par contre, après l’avoir remisée 21 jours à l’été, la batterie était complètement à plat. Le concessionnaire me dit que c’est normal. Je n’ai jamais eu ce problème avec mes autres motos, et ce, même après un entreposage d’un hiver. Est-ce que le concessionnaire dit vrai ?

Serge C.

Pour répondre à votre question, nous avons demandé l’aide de notre collègue et spécialiste de la moto Bertrand Gahel. Celui-ci est formel : « Non, il n’est pas normal qu’une batterie tombe à plat en trois semaines sans utilisation. Deux questions doivent être posées avant d’aller plus loin : la batterie doit être en parfait état, c’est-à-dire entièrement chargée et dans la même condition qu’une neuve. L’est-elle ? Puis, y aurait-il des accessoires qui drainent la batterie même lorsque le contact est coupé ? Cela expliquerait votre problème. »

Un remboursement ?

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Les concessionnaires automobiles offrent parfois une assurance « renonciation d’usure excessive » pour les véhicules en location.

Au moment de ma location automobile il y a quatre ans, j’ai souscrit une assurance « renonciation d’usure excessive » pour la somme de 1000 $. Celle-ci couvrait, jusqu’à concurrence de 10 000 $, les pneus, le pare-brise, les égratignures, etc. Elle m’apportait une certaine paix d’esprit. Mon bail arrivant à échéance, j’ai choisi d’acheter mon véhicule de location. À ma grande surprise, les 1000 $ ne me seront pas remboursés. Suis-je en train de me faire jouer par mon concessionnaire ?

Pauline D.

Logiquement, vous devriez avoir droit au remboursement de votre protection. Mais il y a une condition. La demande de remboursement doit figurer au contrat de location que vous avez signé il y a quatre ans. Si cette disposition ne figure pas au contrat, votre concessionnaire n’est pas tenu de vous rembourser. Selon l’Office de la protection du consommateur (OPC), « le consommateur qui prévoit acheter l’auto à la fin du bail ne devrait pas souscrire [...] une telle assurance ».

Électrique qui ne rouille pas

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Notre lecteur souhaite qu’il existe un traitement antirouille adapté aux voitures électriques et hybrides.

Il semble très difficile, en raison des composants électriques cachés sous les véhicules électriques et hybrides, de trouver un traitement antirouille qui ne risque pas d’endommager ces composants ou encore d’altérer certaines garanties du constructeur. Avec la demande croissante pour ce genre de véhicules, les subventions gouvernementales pour en favoriser l’achat et les conditions hivernales difficiles de notre province, peut-on espérer l’arrivée prochaine sur le marché d’un traitement antirouille adapté aux voitures électriques et hybrides ?

Francis L.

Il existe déjà. En effet, certaines entreprises se spécialisent dans ce domaine en appliquant un traitement antirouille biodégradable. Il ne contient pas de solvant et ne présente aucun risque pour ces véhicules dotés de nombreux composants électriques et électroniques. Pour connaître les ateliers qui proposent un tel service dans votre région, nous vous suggérons de contacter l’Association des véhicules électriques du Québec. Mais avant de le faire, nous vous suggérons fortement de lire les modalités de la garantie anticorrosion définies par le constructeur.

Consultez le site de l’Association des véhicules électriques du Québec