Le cocooning est de mise, voici ce que vous propose la plateforme Crave.  

Barbie

L’univers des Barbie imaginé par Gerwig est tout simplement fantastique. L’esthétique est splendide, tout est beau, lisse... et rose ! L’ingénieuse attention aux détails en fait la grande force. On éclate souvent de rire en découvrant comment la réalisatrice (aidée pour le scénario par son compagnon Noah Baumbach) a rendu à l’écran ce monde qui n’existe que dans l’imagination de millions d’enfants. Le film récolte huit citations aux Oscars.

Marissa Groguhé

Les hommes de ma mère

Les hommes de ma mère s’avère une œuvre maîtrisée et touchante. Un film beau (la direction photo et la mise en scène sont franchement réussies), plein de musique (la bande sonore compte du Nick Cave autant que du Mara Tremblay), qui affiche ses ambitions artistiques sans jamais se prendre pour un film d’esthète. Ce qu’on ne va certainement pas lui reprocher. Maryse Latendresse et Anik Jean entrent dans le monde du cinéma par la grande porte avec ce film-là.

Alexandre Vigneault

Decision to Leave

Les admirateurs du cinéma de Park Chan-wook retrouveront ici la vision singulière d’un cinéaste qui, une fois de plus, propose une œuvre visuellement splendide, sertie de cadrages somptueux.

La Presse

Annie Colère

Grâce à ce film, la cinéaste Blandine Lenoir rappelle non seulement les détails d’une lutte que les femmes ont dû mener à bout de bras, mais elle nous replonge aussi de façon très convaincante dans l’esprit d’une époque.

La Presse

Spider-Man – Across the Spider-Verse

Il est rare que le deuxième volet d’une trilogie soit supérieur au premier. The Empire Strikes Back, Terminator 2, The Winter Soldier. Peut-être The Godfather Part II. Nous pouvons ajouter Across the Spider-Verse à cette liste.

Pascal LeBlanc

Philou de Phil Roy

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE, ARCHIVES LA PRESSE

La plateforme Crave présente une captation du spectacle de Phil Roy

Les gags fusent tout au long de Philou à un rythme rapide, sauf lors de très brefs intermèdes durant lesquels l’humoriste laisse le temps aux spectateurs de bien accueillir ce qu’il vient de raconter. L’ironie n’échappera à personne : son premier spectacle s’appelait Monsieur, mais c’est avec son deuxième solo que Phil Roy en devient réellement un.

Dominic Tardif

Talk to Me

La rumeur qui émane de Sundance était fondée. Talk to Me, des jumeaux Danny et Michael Philippou, est une des œuvres les plus dérangeantes de l’année, plongeant au cœur même de l’horreur. Difficile de ne pas en ressortir hanté.

Martin Gignac, collaboration spéciale

Le temps d’un été

Oui, c’est un film lent. Contemplatif. Et c’est parfait ainsi. Le temps d’un été n’est pas non plus un film bavard. Les dialogues ne sont jamais gratuits. Et les silences en disent souvent long. Le film rappelle aussi par moments La grande séduction (Jean-François Pouliot), par son incursion en région, ainsi que Nomadland ( Chloé Zhao), par son portrait intime de la vie des moins nantis. Et même si la finale est aussi improbable que le préambule, on se laisse prendre à y croire. Et à y rêver... le temps d’un visionnement.

Silvia Galipeau

Une femme respectable

La direction d’acteurs est très précise. En Rose, Hélène Florent semble porter un voile de tristesse sur son visage tout au long du récit, sauf lors de brefs instants de joie avec les fillettes. La comédienne est remarquable. Son partenaire, Martin Dubreuil, est aussi vrai et touchant dans le rôle du mari ténébreux et maladroit, mais avec un bon fond, comme on dit.

Luc Boulanger