Quoi de neuf dans le catalogue Netflix ? Nos journalistes et chroniqueurs y vont de quelques suggestions afin de meubler vos soirées télé.

One Day

Encore en peine/deuil de Normal People ? Ruez-vous sur One Day (Un jour, en version française) de Netflix, une comédie romantique imprégnée de nostalgie, d’intelligence et de chansons pop joliment tristes.

Hugo Dumas

Orion and the Dark

Le génial Charlie Kaufman, scénariste de Being John Malkovich, Adaptation, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Anomalisa et I’m Thinking of Ending Things, bonifie l’histoire originale écrite par Emma Yarlett avec une dimension émotive puissante qui témoigne de l’important rôle des parents dans la gestion des craintes de leurs enfants.

Pascal LeBlanc

The Greatest Night in Pop

Riche en images inédites prises en studio, le documentaire The Greatest Night of Pop réalisé par Bao Nguyen (Be Water, Live from New York !) regorge de moments croustillants (Bob Dylan qui n’est vraiment, mais vraiment pas dans son assiette), touchants (les artistes s’échangent leurs autographes comme des groupies), malaisants (le chanteur Al Jarreau, visiblement saoul, qui oublie constamment ses paroles), abracadabrants (Michael Jackson a égaré son serpent) et stressants (une course contre la montre pour terminer à temps).

Marc-André Lemieux

Griselda

Émission addictive qui provoque une dépendance instantanée, c’est impossible de se sevrer de Griselda, dont la vie réelle, mais romancée, débarque en six épisodes d’une heure bien compacts et non coupés.

Hugo Dumas

American Nightmare

American Nightmare, confectionné par la même équipe que The Tinder Swindler (L’arnaqueur de Tinder), incorpore tous les éléments qu’on aime dans un true crime : des extraits d’interrogatoires des suspects, des images des caméras corporelles des policiers, des appels paniqués (ou trop calmes) au 911, des extraits alarmistes de bulletins de nouvelles locaux, des vidéos personnelles tournées avec des iPhone et le témoignage d’un vieux routier du journalisme judiciaire.

Hugo Dumas

The Crown (partie 2)

On termine The Crown en se disant que sans être complaisant, le regard que pose Peter Morgan sur la reine et la monarchie est plutôt sympathique. Il salue l’engagement d’Élisabeth, insiste sur son dévouement et sa droiture, sans masquer sa rigidité et son manque d’empathie, notamment à l’égard des compagnes de Charles. Surtout, avec ces six derniers épisodes, il boucle admirablement bien la boucle d’une série qui aura marqué son époque.

Marc Cassivi

Rachid Badouri : Les fleurs du tapis

Dans Les fleurs du tapis, Badouri discute notamment de l’ivresse du succès, de l’islamophobie, de l’homophobie et d’une rencontre fort malaisante. Une captation réalisée par Usef Naït, qu’on connaît pour son travail avec Souldia et Koriass.

Marc-André Lemieux

Une famille presque normale

Adaptation du roman A Nearly Normal Family de l’auteur Mattias Edvardsson, elle raconte l’histoire d’une famille en apparence parfaite – mais absolument dysfonctionnelle – qui s’enfonce lentement mais sûrement depuis qu’un évènement traumatisant (qu’elle a tenté de glisser sous le tapis) est survenu, quatre ans plus tôt. Lorsqu’un nouveau drame se produit, son équilibre artificiel s’effondre d’un coup.

Marc-André Lemieux

Maestro

L’acteur et cinéaste Bradley Cooper confirme grâce à son deuxième long métrage, Maestro, si ce n’était déjà fait, qu’il n’est pas qu’un énième acteur avec de vagues aspirations de réalisateur, mais bien un cinéaste de grand talent. Le film a récolté sept nominations aux Oscars.

Marc Cassivi