Si vous vous sentez pantouflard et en panne d'inspiration côté télé, voici quelques idées tirées du catalogue Netflix pour vous inspirer.

The Crown (partie 2)

On termine The Crown en se disant que sans être complaisant, le regard que pose Peter Morgan sur la reine et la monarchie est plutôt sympathique. Il salue l’engagement d’Élisabeth, insiste sur son dévouement et sa droiture, sans masquer sa rigidité et son manque d’empathie, notamment à l’égard des compagnes de Charles. Surtout, avec ces six derniers épisodes, il boucle admirablement bien la boucle d’une série qui aura marqué son époque.

Marc Cassivi

Rachid Badouri : Les fleurs du tapis

Dans Les fleurs du tapis, Badouri discute notamment de l’ivresse du succès, de l’islamophobie, de l’homophobie et d’une rencontre fort malaisante. Une captation réalisée par Usef Naït, qu’on connaît pour son travail avec Souldia et Koriass.

Marc-André Lemieux

Une famille presque normale

Adaptation du roman A Nearly Normal Family de l’auteur Mattias Edvardsson, elle raconte l’histoire d’une famille en apparence parfaite – mais absolument dysfonctionnelle – qui s’enfonce lentement mais sûrement depuis qu’un évènement traumatisant (qu’elle a tenté de glisser sous le tapis) est survenu, quatre ans plus tôt. Lorsqu’un nouveau drame se produit, son équilibre artificiel s’effondre d’un coup.

Marc-André Lemieux

Maestro

L’acteur et cinéaste Bradley Cooper confirme grâce à son deuxième long métrage, Maestro, si ce n’était déjà fait, qu’il n’est pas qu’un énième acteur avec de vagues aspirations de réalisateur, mais bien un cinéaste de grand talent. Le film récolte sept nominations aux Oscars.

Marc Cassivi

May December

Critique des médias et de l’autorité morale, May December s’amuse à brouiller les cartes sans juger ses personnages. Gracie, Elizabeth et Joe sont tous prisonniers de leurs illusions. Dans la lignée des Bergman et Losey, Todd Haynes livre un film sombre et feutré, psychologiquement troublant, et porté par un duo d’actrices hors du commun.

Luc Boulanger

Rustin

Si Rustin traite d’un élément important de l’histoire des Noirs qui a été enterré trop longtemps, le film offre aussi à son interprète principal l’occasion de livrer une performance extraordinaire ! Colman Domingo (Ma Rainey’s, Zola, Euphoria) incarne un homme complexe. À la fois fort et vulnérable, brillant et tourmenté, solidaire et solitaire. Colman Domingo a d'ailleurs obtenu une sélection aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur dans un rôle principal.

Luc Boulanger

Leave the World Behind

Adapté du roman du même nom, Leave the World Behind (Le monde après nous) dépeint une fin du monde qui nous attend peut-être où rien n’a de sens et tout mène à notre perte. Produit par Barack et Michelle Obama, réalisé par Sam Esmail (Mr. Robot, Homecoming), ce thriller psychologique garde le spectateur intrigué du début à la fin. Si on obtient finalement une partie des réponses aux questions que sème le film, c’est surtout la réflexion suscitée qui nous reste.

Marissa Groguhé

The Killer

Le réalisateur David Fincher crée une ambiance feutrée très particulière, à laquelle la musique de Trent Reznor et Atticus Ross n’est pas étrangère. Le scénario d’Andrew Kevin Walker distille un humour irrésistible, gracieuseté des mantras pseudophilosophiques et perles de sagesse de gourous motivateurs que le tueur se répète sans cesse, à l’occasion de monologues intérieurs souvent hilarants.

Marc Cassivi

El Conde

La mise en scène de Larraín, minutieuse et soignée, dicte le rythme d’un récit moins contemplatif que les précédentes biographies filmées plus traditionnelles du cinéaste chilien, au sujet de Jackie Kennedy ou de Lady Diana Spencer, notamment. La trame sonore symphonique et lyrique se prête à merveille à cette dystopie particulièrement cynique, doublée d’une fable familiale sur la corruption, l’avarice et la cupidité.

Marc Cassivi

Beckham

Pour l’honnêteté du propos, pour la qualité de la recherche et pour les images où l’ancien athlète professionnel parle de son nouveau hobby d’apiculteur, Beckham atteint son but. Cette minisérie généreuse en archives et en entrevues rassasiera autant les sportifs que les amateurs de potins.

Hugo Dumas

Till Murder Do Us Part

Cette minisérie de quatre épisodes regorge d’images d’archives du procès de l’époque et réunit une quantité effrayante de photos ensanglantées de la scène du crime, soyez-en avertis. Ça se regarde d’un coup et le dernier épisode, c’est un classique, ne fournit pas toutes les réponses à cette affaire glauque, qui a intéressé, à l’époque, autant Larry King que Geraldo Rivera.

Hugo Dumas