Chaque semaine, La Presse épluche l’offre télé pour repérer quatre titres à regarder.

L’incontournable : L’épreuve des mots

Adaptation du format britannique The Write-Offs, cette série documentaire raconte l’histoire d’Alexe (29 ans), Marc-Alexandre (35 ans), Mathys (16 ans), Sylvie (66 ans) et Nicolas (66 ans), cinq personnes jugées analphabètes fonctionnelles. Durant 16 semaines, le réalisateur Paul-Maxime Corbin (De garde 24/7, Numéros 1) suit chacune d’elles, pendant qu’elles suivent un programme intensif pour pallier leurs lacunes. Après chaque mois, on teste leur progression au moyen d’activités qu’on tient pour acquises lorsqu’on sait lire et écrire, comme trouver son chemin, cuisiner une recette, etc. Produite par Sphère Média et animée avec beaucoup d’empathie (mais sans gnangnan) par Patricia Paquin, L’épreuve des mots s’avère une expérience humaine aussi touchante que d’actualité.

Télé-Québec, dès mardi à 20 h

La dernière : True Detective – North Country

PHOTO FOURNIE PAR CRAVE

Kali Reis et Jodie Foster dans True Detective – North Country

Depuis son entrée en ondes en janvier, les cotes d’écoute de True Detective – Night Country suivent une courbe ascendante aux États-Unis. On n’est pas surpris. Après deux saisons plutôt décevantes, la franchise a retrouvé sa forme des beaux jours grâce au travail d’Issa López. L’auteure et réalisatrice a concocté un thriller aussi bien ficelé qu’enneigé, teinté de spiritualité, dans lequel Jodie Foster (une sélection aux Emmy est presque garantie) et Kali Reis incarnent deux policières qui, malgré leurs différences, unissent leurs forces pour tenter d’élucider la disparition d’un groupe de scientifiques. N’ayez crainte, la finale répond à toutes les questions soulevées.

Crave et Super écran, dimanche à 21 h

La nouveauté : One Day

PHOTO LUDOVIC ROBERT, FOURNIE PAR NETFLIX

Ambika Mod (Emma) et Leo Woodall (Dexter) dans One Day

En 2011, Anne Hathaway et Jim Sturgess ont partagé la vedette d’un drame romantique plutôt répétitif inspiré d’un roman à succès de David Nicholls intitulé One Day, qui racontait l’histoire d’amour et d’amitié de longue haleine entre Emma et Dexter, qu’on retrouve chaque année la même journée : le 15 juillet. Treize ans après l’échec du film, Netflix propose la série... et malheureusement, c’est plus ou moins convaincant. Certes, le format télé convient mieux au récit, mais on finit quand même par rouler des yeux devant les tergiversations des héros, campés par Ambika Mod (This Is Going to Hurt) et Leo Woodall (The White Lotus), qui manquent de chimie. On demeure loin de Normal People.

Netflix

Le coup de dés : FEM

PHOTO FOURNIE PAR UNIS TV

Lennikim dans FEM

Vous l’avez peut-être connu à Zénith, comme représentant des Z. Le chanteur Lennikim joue dans FEM, une série réalisée par Marianne Farley (réalisatrice du court métrage Marguerite, nommé aux Oscars en 2019) qui raconte l’histoire d’un jeune musicien hyperpop de 16 ans prénommé Zav, qui remet en question son identité de genre. Craignant de décevoir ses proches, l’artiste en herbe décide d’utiliser les réseaux sociaux pour vivre anonymement sa féminité et partager ses chansons. D’après une idée originale du scénariste Maxime Beauchamp, cette fiction met aussi en vedette Émily Bégin, Marie-Soleil Dion et Danny Gilmore, en plus de compter sur Tranna Wintour et Sasha Baga comme consultantes au contenu.

TV5Unis.ca dès vendredi (une diffusion télé sur Unis TV est prévue en août)