Des travailleurs culturels issus de plus de 325 maisons d’édition dans le monde, réunis sous le parapluie de l’organisme Publishers For Palestine, exigent un cessez-le-feu immédiat à Gaza et dénoncent le « génocide » perpétré par le gouvernement israélien à l’endroit des Palestiniens, qui déplorent plus de 11 000 morts.

« Nous saluons le courage et la résistance des Palestiniens, leur amour profond de leur terre historique et leur refus de se faire effacer, malgré les actes de violence génocidaires d’Israël. En dépit de la complicité des médias occidentaux et des industries culturelles, nous trouvons un peu d’espoir dans les voix qui s’élèvent ou celles qui s’écrivent pour combattre les faussetés afin de bâtir une communauté humaine solidaire sur les réseaux sociaux et dans nos rues », peut-on lire dans la pétition signée par ces éditeurs.

Parmi les signataires, on retrouve les maisons d’édition québécoises Mémoire d’encrier, les Éditions du Remue-Ménage, Écosociété et Lux éditeur.

« En tant que travailleurs culturels sensibles aux mots et à la langue, nous constatons que ce génocide est perpétré par des leaders militaires israéliens qui décrivent les Palestiniens comme des animaux pour justifier leurs attaques sur des civils de Gaza. Il est choquant d’entendre un langage si déshumanisant de la part d’un peuple qui a vécu le même châtiment. Nous rappelons également que cette rhétorique du génocide et de l’effacement est au cœur du mouvement sioniste […]. »

En foi de quoi ce groupe d’éditeurs demande que le gouvernement israélien « mette fin aux violences faites à Gaza et en Cisjordanie et à son régime d’apartheid ». Il est aussi question de « sauvegarder la liberté d’expression des voix palestiniennes » qu’on tente de faire taire.