Deux fois par mois, une personnalité publique nous confie quelles sont ses lectures du moment. Cette semaine : l’autrice, horticultrice et conteuse Marthe Laverdière, dont la nouvelle saga historique La Delle vient d’arriver en librairie et qu’on pourra voir dès le mois de juin à la barre de sa propre émission, Planter avec Marthe, sur TVA.

Le frère André, Micheline Lachance

« J’aime beaucoup lire sur ces vies plus grandes que nature. C’est sûr que ça a beaucoup été romancé, mais de voir comment une personne peut se dépouiller à ce point pour aller vers l’autre, j’aime ça. C’est un vieux livre que j’ai trouvé dans un Écolivres – j’aime beaucoup aller dans les Écolivres. Je choisis d’acheter des livres très usés parce que je me dis que s’ils ont été usés, c’est parce qu’ils ont été aimés [rires] ! On voit tous les combats qu’il y a eu pour construire l’oratoire Saint-Joseph, toutes les difficultés qu’il a rencontrées, les gens qui ne le comprenaient pas parce que c’était un homme qui n’était pas très instruit. Sa façon de vivre, sa façon de voir la vie, ses combats, c’est très inspirant. »

Le frère André

Le frère André

Les Éditions de l’Homme

400 pages

Les sœurs Deblois, Louise Tremblay D’Essiambre

« J’ai beaucoup aimé Les sœurs Deblois. On est dans l’histoire du Québec, encore une fois. J’aime beaucoup la façon d’écrire de Louise Tremblay D’Essiambre. Je trouve qu’elle rend bien ses personnages. J’ai beaucoup, beaucoup aimé cette série. La vie, c’est ça : c’est des hauts, puis des bas, puis des paires de bas, comme dirait mon père. Et dans les livres [de cette saga], c’est ça. »

Les sœurs Deblois, tome 1, Charlotte

Les sœurs Deblois, tome 1, Charlotte

Saint-Jean

536 pages

Bonheur du jour, Françoise Gaudet-Smet

« Elle nous parle de tout ce qu’elle a appris de sa mère, sur les plantes, la cuisine… C’est des trucs de la ménagère des années 1950, mais c’est merveilleux parce que ça nous ouvre une porte sur les connaissances de nos aïeules qu’on a perdues. C’est une mine d’or pour ceux qui veulent apprendre là-dessus. Tous ces vieux livres, je les ai trouvés dans des Écolivres ; et celui-là était usé jusqu’à la corde – le bout des feuilles était arrondi à force d’avoir été consulté. Il y en a beaucoup qui disent que dans les Écolivres, c’est des livres qui ne sont pas à la mode, mais un livre est toujours à la mode. »

Bonheur du jour

Bonheur du jour

Leméac

303 pages