«Innovation»: c'est le mot qui résume les nouveautés dans l'offre de programmes de HEC Montréal et de l'École de technologie supérieure. Survol.

HEC Montréal

HEC Montréal lancera à l'hiver 2016 un microprogramme s'adressant à des personnes déjà en emploi qui souhaitent se spécialiser dans l'analyse de l'expérience utilisateur vis-à-vis des différentes interfaces de l'entreprise (site internet, logiciels, etc.). La première cohorte comprendra une dizaine d'étudiants, mais le nombre pourrait atteindre la trentaine l'automne prochain.

HEC Montréal, qui a pour objectif de se hisser dans le top 50 mondial des établissements qui se spécialisent dans les domaines de l'entrepreneuriat et de l'innovation, offre maintenant une centaine de cours en entrepreneuriat, innovation ou management des PME.

D'ailleurs, HEC Montréal a créé un département d'enseignement en entrepreneuriat et innovation qui offre un nouveau certificat en gestion de l'innovation.

L'institution a aussi mis sur pied un DESS en gestion des ressources humaines qui doit encore obtenir l'aval définitif de l'Université de Montréal.

Quarante étudiants sont d'ores et déjà inscrits pour le premier trimestre, qui débutera l'hiver prochain. Le programme s'adresse à des cadres ou gestionnaires appelés à diriger des équipes ou qui veulent mettre à jour leurs pratiques.

École de technologie supérieure

L'ETS a lancé cet automne une formation sur l'innovation en chirurgie pour les étudiants de 2e et 3e cycles. Inspiré du Biodesign program de l'Université de Stanford en Californie, le programme vise à stimuler la création de jeunes pousses technologiques.

Réunissant des étudiants de l'Université McGill, de l'ETS et du MBA de l'école de gestion John-Molson de l'Université Concordia, il allie le génie appliqué, la chirurgie et l'entrepreneuriat afin de permettre aux futurs diplômés d'avoir une vision globale.

L'École a vu la pertinence d'offrir un tel programme, car «beaucoup d'étudiants au MBA veulent se lancer en affaires dans le domaine technologique», explique Vincent Duchaine, professeur au département de production automatisée et coresponsable du nouveau cheminement à l'ETS.

Une vingtaine d'étudiants font partie de la première cohorte.