Mis sur pied grâce à une collaboration inédite entre les intervenants du milieu de l'éducation et de l'emploi, Le Parcours vers l'entrepreneuriat sensibilise les jeunes longueuillois de 18 à 35 ans à l'entrepreneuriat.

«Nous sommes vraiment fiers à Longueuil de la concertation qui a permis de mettre sur pied Le Parcours vers l'entrepreneuriat, affirme Mireille Pelchat, coordonnatrice du projet au CLD de Longueuil. C'est un projet pilote de trois ans unique au Québec et nous savons que d'autres régions et organisations nous regardent en ce moment!»

En effet, ce projet a pu voir le jour l'automne dernier grâce à une collaboration entre plusieurs acteurs qui se sont concertés au sein du Forum jeunesse de Longueuil: Centres jeunesse emploi (CJE), CLD de Longueuil, mais aussi les hautes directions des écoles professionnelles et collégiales du territoire, qu'elles soient anglophones ou francophones.

Le but? Sensibiliser les jeunes à l'entrepreneuriat, alors qu'on sait qu'au Québec, deux fois moins de citoyens pensent démarrer une entreprise que dans le reste du Canada.

«Depuis longtemps, on sait qu'il y un besoin de sensibilisation à l'entrepreneuriat, mais à une étape «plus près de l'arbre», avec des gens qui sont en formation professionnelle et technique», explique Mme Pelchat.

Le Parcours vers l'entrepreneuriat, en plus d'être offert volontairement en dehors des heures scolaires aux intéressés, cible d'abord des programmes techniques et professionnels à fort potentiel entrepreneurial: coiffure, boulangerie, soudure, ébénisterie, esthétique, etc..

«La réceptivité est incroyable, nous avons six cohortes de confirmées cette session, dont les finissants en orthèse visuelle d'Édouard-Montpetit, précise Mme Pelchat. On leur présente l'entrepreneuriat comme une réelle option de carrière.»

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La réussite de Mylène Girard

Porte-parole du Parcours vers l'entrepreneuriat, Mylène Girard est une entrepreneure qui a connu une véritable histoire à succès.

Travaillant comme assistante sur le documentaire À hauteur d'homme, elle a eu comme mission d'inventer un support pour une petite caméra difficile à bien manier.

Une innovation qui a tellement soulevé d'intérêt que Mme Girard a fondé en 2007 à Saint-Hubert sa propre entreprise, Shape WLB, qui compte 11 employés. «Il faut que les jeunes se fassent expliquer l'entrepreneuriat, c'est parfois difficile, mais il y a beaucoup de plaisir qui vient avec ça! Si on n'a pas de nouveaux entrepreneurs, on n'aura pas de nouveaux emplois», croit la femme de 36 ans dont les produits de supports et accessoires pour appareils électroniques se vendent dans plusieurs pays.