L’actualité bouge vite. Retour sur des évènements marquants de la semaine, histoire de vous faire une tête à temps pour vos soupers du week-end.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

L’entreprise québécoise TriCycle élève des insectes comestibles.

Mangeriez-vous des insectes ?

C’est une question toute simple, mais elle vous a fait réagir et a entraîné des discussions animées dans notre salle de rédaction toute la semaine. Lundi dernier, la journaliste Sara Champagne a publié un texte sur la production d’insectes à des fins alimentaires, et sur la réticence des Québécois à intégrer les vers de farine et autres ténébrions broyés dans leur assiette. Normal, a répliqué Patrick Lagacé, « c’est inscrit dans nos gènes que de se méfier des bibittes », a-t-il fait valoir. On peut s’habituer à tout, a toutefois ajouté Philippe Mercure. « Il suffit de passer par-dessus la petite appréhension du début, comme on le fait en voyage quand on découvre de nouveaux aliments », assure notre collègue. Voici en rappel ces divertissants (et instructifs !) échanges.

Lisez l’article « À quand des insectes dans les épiceries québécoises ? » de Sara Champagne
Lisez la chronique « Manger des grillons (et autres insectes), c’est non » de Patrick Lagacé Lisez la chronique « Amenez-en, des bibittes ! » de Philippe Mercure

PHOTO SAM WASSON, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

On sait maintenant que le cerveau doit travailler davantage en virtuel qu’en personne pour bien décoder le message communiqué par les collègues.

Encore un Zoom ?

Les rencontres virtuelles ont beau être monnaie courante depuis bientôt quatre ans, on ne s’y fait pas : après plusieurs heures à discuter devant l’écran, la fatigue s’installe. La science donne raison aux travailleurs qui s’en plaignent : on sait maintenant que le cerveau doit travailler davantage en virtuel qu’en personne pour bien décoder le message communiqué par les collègues. Notre collaboratrice Maude Goyer a donc consulté plusieurs experts afin de proposer des solutions efficaces pour résister à la tentation d’écouter distraitement une réunion en répondant (plus ou moins discrètement) à des courriels… et éviter l’épuisement.

Lisez l’article « Se débarrasser de la “fatigue Zoom” de Maude Goyer

PHOTO JIM WATSON, AGENCE FRANCE-PRESSE

L’ancien président Donald Trump a remporté haut la main les caucus de l’Iowa cette semaine.

Le candidat Trump

Si quelqu’un avait encore des doutes quant à la possibilité de voir Donald Trump choisi candidat républicain à la présidentielle de novembre, sa victoire sans partage aux caucus de l’Iowa devrait les avoir dissipés. L’ancien président n’a fait qu’une bouchée de ses principaux adversaires, Ron DeSantis et Nikki Haley. Prochaine étape dans cette course qui pourrait le mener jusqu’à la Maison-Blanche : le New Hampshire. Une primaire y aura lieu jeudi prochain. Une nouvelle victoire de Trump y serait probablement décisive pour la suite des choses. Doit-on s’en inquiéter ? La chroniqueuse Laura-Julie Perreault voit en tout cas un mauvais présage dans ce qui s’est produit en Iowa…

Lisez la chronique « Le mauvais présage de l’Iowa » de Laura-Julie Perreault

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Des syndiqués de la Fédération autonome de l’enseignement lors d’une manifestation à l’approche de Noël

Des enseignants toujours en colère

La grève dans les écoles, les cégeps et les universités est finie, mais les ententes de principe intervenues entre Québec et les syndicats d’enseignants ne font pas que des heureux. Des enseignants ont manifesté publiquement leur grogne après avoir pris connaissance des différentes ententes. En assemblée, des syndiqués ont appuyé l’accord qui leur était soumis à 90 % (comme les enseignants du cégep de Thetford), mais certains dirigeants syndicaux ont plutôt appelé à rejeter le texte qui leur était soumis (comme ceux du Syndicat de l’enseignement de la Haute-Yamaska). Une autre grève est-elle possible ? Un tel moyen de pression ne serait pas « un bon outil », croit Diane Gagné, professeure en relations de travail à l’UQTR, qui a répondu aux questions de Marie-Eve Morasse.

Lisez l’article « Une autre grève ne serait “pas un bon outil” » de Marie-Eve Morasse

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

La mairesse Valérie Plante s’est réjouie de l’ajout de 95 000 Montréalais en 2022-2023.

Boom démographique à Montréal

La pandémie avait complètement freiné la croissance démographique dans la plus grande ville du Québec. Or, dans la foulée de la crise sanitaire, Montréal a vu sa population bondir. La mairesse Valérie Plante s’est réjouie de l’ajout de 95 000 Montréalais en 2022-2023, y voyant le résultat de politiques de son administration sur la qualité de vie. La reprise de l’immigration internationale expliquerait en grande partie cette poussée démographique. Or, le premier ministre François Legault estime que le Québec n’est plus en mesure d’accueillir autant de nouveaux résidants. « La situation est devenue insoutenable », a-t-il écrit à son vis-à-vis Justin Trudeau. Il cite notamment la pénurie de logements pour demander à Ottawa de freiner le nombre de demandeurs d’asile. Le chroniqueur Maxime Bergeron s’attarde à ce manque de logements dans sa chronique « Le “piège démographique” montréalais (et canadien) ».

Lisez la chronique « Le “piège démographique” montréalais (et canadien) » de Maxime Bergeron