Les organismes de plein air et les parcs régionaux s’attendent à une belle saison hivernale, en dépit des incertitudes qui subsistent.

« On reste positifs, on s’attend à un bel hiver, affirme Pierre Gaudreault, directeur général d’Aventure Écotourisme Québec. On pense que la ruée vers le plein air qu’on a vue l’été passé va se poursuivre. Les gens qui ont essayé des activités de plein air vont avoir le goût de revenir, et on s’attend à ce que de nouveaux adeptes viennent également. »

En octobre dernier, la firme Segma Recherche a mené un sondage auprès de 1005 Québécois pour connaître leurs habitudes. Environ 71 % des répondants pratiquent au moins occasionnellement des activités d’aventure et de plein air au Québec. Pour 68 %, c’était une habitude déjà acquise avant la pandémie, alors que 3 % ont commencé à pratiquer de telles activités à la faveur de la pandémie.

Plus de la moitié de ces Québécois actifs, soit 54 %, font de la randonnée hivernale en montagne. La glissade sur tube et le patinage sur des sentiers aménagés en forêt sont également populaires, avec respectivement 46 % et 45 % des répondants. Suivent le ski de fond (38 %), le ski alpin ou la planche à neige (35 %), la motoneige (29 %), le ski hors piste (24 %), le traîneau à chiens (23 %) et le vélo à pneus surdimensionnés (fatbike) hivernal (20 %). Environ 19 % des Québécois actifs font de l’escalade de glace.

Les dernières semaines ont vu des incertitudes émerger au sujet de nouveaux variants de la COVID-19, mais M. Gaudreault ne s’inquiète pas outre mesure. « Ça ne peut pas être pire que l’année dernière ! » Il rappelle qu’au début de l’hiver dernier, les activités extérieures ne pouvaient se pratiquer qu’au sein d’une bulle familiale. Il est maintenant possible de se réunir à plusieurs familles, ou de partir avec un groupe d’amis et de faire des activités ou de louer un refuge. « C’est maintenant plus accessible », dit-il.