C’est la deuxième édition du « DépistaFest » ces jours-ci, et pour marquer le coup, l’organisation s’est fixé un objectif record de 1000 personnes à tester, et ce, d’ici le 16 juin.

Initiative du Club Sexu, ce bien nommé festival souhaite déstigmatiser et surtout normaliser le dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).

Pourquoi ne pas le rendre festif, par-dessus le marché ? Parce que se faire tester est non seulement une bonne pratique, mais en matière de santé sexuelle, c’est aussi un geste solidaire. Qu’on se le dise. Or on le sait, d’après le ministère de la Santé et des Services sociaux, chaque année, quelque 40 000 Québécois reçoivent un diagnostic positif de chlamydia, syphilis ou autre hépatite. De ce nombre, les jeunes de 15-24 ans sont aussi les plus touchés.

D’après un sondage interne du Club Sexu, ces mêmes jeunes sont aussi les plus enclins à annuler un rendez-vous pour un dépistage.

Consultez le site du DépistaFest