Cher ami, tu nous manques déjà. La grande famille du Parti libéral du Québec a perdu un de ses fils. Aujourd'hui ta conjointe Mylène, tes enfants, ta famille, tous peuvent être fiers de ce que tu as accompli. Tu laisseras dans le coeur de ceux qui ont eu le privilège de te côtoyer le souvenir d'un homme d'une grande valeur, généreux, engagé, mais surtout, authentique. Cela Claude, c'était ta plus grande qualité. Tu as toujours insisté pour dire que tu étais originaire du Bas-Saint-Laurent, et précisément de Saint-Philippe-de-Néri. Et tu en étais si fier!

Cher ami, tu nous manques déjà. La grande famille du Parti libéral du Québec a perdu un de ses fils. Aujourd'hui ta conjointe Mylène, tes enfants, ta famille, tous peuvent être fiers de ce que tu as accompli. Tu laisseras dans le coeur de ceux qui ont eu le privilège de te côtoyer le souvenir d'un homme d'une grande valeur, généreux, engagé, mais surtout, authentique. Cela Claude, c'était ta plus grande qualité. Tu as toujours insisté pour dire que tu étais originaire du Bas-Saint-Laurent, et précisément de Saint-Philippe-de-Néri. Et tu en étais si fier!

Ces jours-ci, il est touchant de constater à quel point ta famille politique et ta vraie famille se rejoignent. Ta famille t'aura vue grandir et ta famille politique aura vu éclore l'homme que tu es devenu au fil des ans. Toujours le même et apprécié de tous.

Les gens retiendront que, malgré le fait que tu aies assumé de très grandes responsabilités, tu es toujours demeuré un être authentique, empreint de simplicité et d'un sens de la reconnaissance envers les autres hors du commun. Tes amis de jeunesse, ceux qui étaient présents au tout début de ta carrière, dont Pierrot et Claude-Éric, pour ne nommer que ceux-ci, pouvaient continuer à t'appeler Bech, malgré tes 41 ans et tes responsabilités.

Tu as eu le privilège de travailler avec trois premiers ministres: Robert Bourassa, Daniel Johnson et Jean Charest. À tes débuts, tu as eu l'honneur de croiser un monument d'histoire de notre parti, M. Bourassa. Puis, M. Johnson t'a offert ta première chance en 1997 et tu l'as saisie lors de l'élection partielle dans la circonscription de Kamouraska-Témiscouata. C'était le début d'une grande complicité entre toi et tes électeurs.

Tu as su, bien sûr, gagner la confiance de Jean Charest lors de son arrivée comme chef du parti. C'est lui qui t'aura confié tes plus grandes responsabilités. Et tu en as toujours été fier et à la hauteur. Ta complicité avec M. Charest était évidente ; vous aviez tant de grandes qualités humaines en commun: l'humour, la ténacité, le sens de l'amitié, la loyauté, la force devant l'adversité.

Moi, je perds mon ami. Celui avec qui j'ai vécu de grandes émotions. Tu te souviens sans doute de l'espoir et de l'exaltation qui nous animaient pendant que nous préparions ta toute première élection. Nous avons alors passé deux mois dans le chalet de Kamouraska, Christian, Jean-Philippe, Marc, plusieurs autres, toi et moi. Tu n'avais alors que 27 ans, mais avec quelle ferveur voulions-nous faire élire notre ami ! Avec acharnement et détermination, nous avons gagné et je n'ai jamais oublié la flamme qui brillait dans tes yeux ce soir-là.

Lorsque le premier ministre t'a confié ton premier ministère, tu es venu me l'annoncer. Probablement par amitié, mais surtout, je crois, par reconnaissance. C'était dans ta nature de tout partager, de lier tes collaborateurs à tes succès. Tes victoires et ta réussite, tu les considérais comme étant celles de ton entourage. Tu étais si heureux de la confiance qu'on te témoignait. Il fallait voir l'éclat de ton regard lors des soirées électorales, lorsque tu voyais dans la salle tes amis, tes militants et ta famille. Quel privilège ce fut, cher Claude, d'être toujours à tes côtés pour partager ces instants précieux.

Dimanche, lors de notre dernier au revoir, malgré mon chagrin et la solennité du moment, tu as réussi à me faire rire. Ta générosité, ton sens de l'humour, ta préoccupation des autres, ton sens du partage t'auront accompagné jusqu'à la fin.

Au revoir, Claude.