Le Nouvelliste du 30 août dernier, titre Mobilisation contre la réfection de Gentilly-2. Puis la journaliste Brigitte Trahan nous cite Michel Fugère, du Mouvement vert de la Mauricie, l'informant que «la société civile se mobilise» (contre le projet).

Elle cite également le professeur Michel Duguay prévoyant que le «Mouvement vert va dresser plein d'embûches à Hydro-Québec».

À la lecture, on se rend vite compte qu'il n'y a aucun lien entre le titre et le contenu de l'article. Où et qui est la société civile qui se mobilise contre le projet? On n'en dit mot. Le seul intervenant qu'on entend et réentend depuis des années c'est le Mouvement vert de la Mauricie.

Mais que connaît-on de ce mouvement? Qui sont ses membres? Combien sont-ils? Y a t-il une assemblée générale? Tout ce que l'on sait, c'est que le siège social de ce mouvement est situé à Saint-Mathieu-du-Parc, qu'il est présidé par monsieur Fugère et a trois administrateurs: Alain Charest, Huguette Huard et Sylvie Trudel. Point.

Quelles sont les compétences de monsieur Fugère? A t-il une formation en sciences? Doit-on le croire lorsqu'il nous dit que l'on court un grand danger? Est-il en mesure de bien saisir toutes les facettes de la question? On ne sait pas. Il y a quelques années, un monsieur Rasmussen, docteur en psychologie, se disait porte-parole de ce mouvement, depuis on ne l'entend plus.

Pour ce qui est du professeur Duguay, de l'Université Laval, il est surtout reconnu pour militer depuis une dizaine d'années en faveur de l'utilisation de l'énergie solaire. On est encore loin de la société civile qui se mobilise.

Il faut donc conclure que le titre de l'article était un peu prétentieux.

Raymond Cormier

Bécancour