Sommes-nous à l'aube de la disparition de l'information régionale à la télévision ? N'est-ce pas un privilège de détenir une licence de service généraliste et de devoir refléter la population desservie ? Ces chaînes conventionnelles doivent refléter l'expression locale et doivent être obligées de fournir un service et un bulletin d'information traditionnel.

Sommes-nous à l'aube de la disparition de l'information régionale à la télévision ? N'est-ce pas un privilège de détenir une licence de service généraliste et de devoir refléter la population desservie ? Ces chaînes conventionnelles doivent refléter l'expression locale et doivent être obligées de fournir un service et un bulletin d'information traditionnel.

Un vrai service d'information ne peut pas être qu'une capsule de 30 ou 60 secondes à l'heure. Au Québec, les gens ont, au cours des années, maintenu une période quotidienne, une rencontre, un rendez-vous. Cette rencontre c'est le bulletin de nouvelles.

Sans vraies salles de nouvelles avec des journalistes capables de cueillir, analyser et diffuser de vrais bulletins, le citoyen devient le grand perdant puisque la télévision demeure la première source d'information pour plusieurs. Le projet proposé par TQS prévoit peu de nouvelles, ce qui contrevient aux droits des citoyens d'être informés et nuit à la diversité des voix en information.

Cette érosion de l'information va-t-elle s'arrêter là ? D'autres stations pourraient emboîter le pas en Outaouais et ailleurs. En fin de compte, rien n'empêcherait les services généralistes à travers le pays de délaisser leurs salles de nouvelles et les bulletins de nouvelles tels qu'on les connaît.