Au chroniqueur Denis Gratton, Quelle n'a pas été ma surprise et ma profonde déception en lisant votre chronique ("Le dernier écho d'un peuple", LeDroit, 16 août). Cinq colonnes ont été consacrées à la relativisation de l'importance du mégaspectacle L'écho d'un peuple, puis à votre victimisation toute complaisante. Double détournement de la portée et de la responsabilité de votre chronique, en égard au mandat de promotion et de défense de la culture canadienne française (qui ne se résume pas à écrire en français).

Au chroniqueur Denis Gratton, Quelle n'a pas été ma surprise et ma profonde déception en lisant votre chronique ("Le dernier écho d'un peuple", LeDroit, 16 août). Cinq colonnes ont été consacrées à la relativisation de l'importance du mégaspectacle L'écho d'un peuple, puis à votre victimisation toute complaisante. Double détournement de la portée et de la responsabilité de votre chronique, en égard au mandat de promotion et de défense de la culture canadienne française (qui ne se résume pas à écrire en français).

Occasion ratée. Car vous auriez pu constater le maintien d'un soutien et d'un enthousiasme bien senti pour la défense de la culture canadienne française. Enthousiasme d'autant plus réjouissant que précisément, rares sont les occasions de la souligner.

Conséquemment, L'écho d'un peuple réactualise et rassemble, autour d'une même histoire et d'un même projet raconté, les péripéties d'un même peuple.

Plutôt donc que de nous rappeler que des Franco-Ontariens n'ont pas participé à l'événement, et qu'il est déplorable de leur rappeler leur absence, peut-être devriez-vous, à l'image de votre journal, reconnaître le caractère exceptionnel, hautement symbolique et significatif, de L'écho d'un peuple, comme de toute démonstration explicite et fière de l'appartenance canadienne française.