En réponse à la lettre de Hélène Leboeuf «Le cirque est parti», publiée mardi.

Nous sommes très heureux que vous puissiez demeurer en permanence sur la rue des Ursulines.

Ce n'est pas tout le monde qui peut se permettre cette chance. Car c'est une chance que de demeurer dans un des plus beaux quartiers de la ville, le plus visité et le plus hautement historique.

C'est un plaisir que de le faire visiter à des jeunes et des moins jeunes étrangers. Il y a de tout, ce fut et c'est toujours le coeur d'une ville fière, active, portuaire et visionnaire.

Déjà au XIXe siècle, fut créée la Terrasse Turcotte pour permettre à la population de s'y promener tout en admirant le fleuve. Aujourd'hui, cette tradition se perpétue.

Où j'ai un problème avec vos remarques, madame Leboeuf (et vous prenez souvent le clavier pour nous en faire lire de toutes sortes), c'est lorsque vous vous attribuez la propriété du Parc des Ursulines. Mais, madame Leboeuf, il appartient à toute la population de Trois-Rivières, ce parc c'est tout son environnement et celle-ci peut en profiter quand et comme bon lui semble.

Il en est de même de la rue des Ursulines qui nous appartient à tous ainsi qu'aux touristes. C'est un legs de nos ancêtres. Et ils l'ont fait magnifique, c'est pourquoi il faut en profiter.

Le FestiVoix ne peut être sans voix. Les citoyennes et les citoyens ont besoin d'un festival, l'été, à Trois-Rivières. Ils l'ont démontré de très belle façon en y assistant en grand nombre.

FestiVoix est réellement une des belles fêtes de l'été à Trois-Rivières. Il y a eu des événements avant, il y en aura d'autres tout aussi captivants. Depuis 1984, il y a un festival d'été organisé à Trois-Rivières.

Des gens s'y dévouent par leur bénévolat, d'autres y sont engagés parce qu'ils sont compétents et savent faire plaisir à la population et lui faire passer de bons moments.

Bien sûr, il y a des désagréments et vous l'avez longuement exprimé.

Mais rendre le maire Lévesque et le directeur général du FestiVoix, Stéphane Boileau, responsables de ces désagréments c'est complètement démagogique de votre part. C'est la population qui veut participer et se détendre dans un événement, peu importe lequel.

Déjà, les responsables du tourisme travaillent très fort à attirer des visiteurs pour le Grand Prix. C'est tout à fait normal qu'une ville comme Trois-Rivières, riche de culture, de sport, d'économie, de sociologie et d'éducation puisse et, surtout, sache attirer des visiteurs.

Trois-Rivières ne peut accepter d'être une ville terne, sans voix, non intéressée à montrer ses richesses, ses valeurs. Tout comme Champlain, en 1634, a eu la vision de déléguer le Sieur de Laviolette pour fonder notre ville, sa population doit faire en sorte que tout le monde sache que Trois-Rivières est la deuxième ville fondée en Amérique.