Cette lettre fait suite à la nouvelle Alliance des Chambres de commerce de la Mauricie pour appuyer l'UQTR dans le cadre des solutions alternatives à la problématique énergétique que nous vivons actuellement et qui s'amplifiera définitivement dans un avenir prochain.

J'aimerais tout d'abord préciser que mon opinion personnelle n'engage en rien l'Ordre professionnel dont je fais partie et également ce nouveau groupe appelé «Alliance des Chambres de commerce de la Mauricie» ainsi que l'institution respectée et respectable qu'est l'UQTR.

Les problématiques combinées de l'économie, de la mondialisation des marchés, de la consommation, de la répartition des richesses naturelles et monétaires, des changements climatiques, de la crise énergétique et du bien-être communautaire local ou planétaire causent plusieurs interrogations dans la tête des habitants de cette planète.

Toutes ces problématiques ne peuvent être solutionnées ou faire l'objet d'un consensus unanime sans l'intervention de nos entrepreneurs des différentes sphères de notre société.

Il faut donc favoriser la politique de l'action au détriment du laisser-aller que nous rencontrons souvent dans notre société organisée et fortement conservatrice, même au détriment de son progrès dans tous les sens de ce mot.

Régionalement, Trois-Rivières et Shawinigan ont connu et écopé de plusieurs fermetures : Wabasso, Canron, Tripap, Philips, Fruit of the Loom, Abitibi-Consolidated, Aleris et dans un avenir prochain Rio-Tinto-Alcan et possiblement après un sursis de cinq ans l'usine Laurentide de Grand-Mère.

À une plus grande échelle provinciale, nous pouvons mentionner la problématique démographique.

Pour un démarrage harmonieux et à coût moindre, la position de l'Alliance des Chambres de commerce régionales et l'UQTR sont les promoteurs idéaux et privilégiés pour favoriser le leadership de l'application des technologies de l'hydrogène en région, car l'Institut de recherche en hydrogène est un centre de recherche de pointe et d'un avenir assuré florissant comparable à la ruée de l'or du Klondyke ou mieux du pétrole.

Nous aurons à court terme un ensemble d'infrastructures énergétiques (barrages hydro-électriques de la Saint-Maurice, éoliennes, biomasse, nucléaire, gaz naturel et certains procédés industriels générant de l'hydrogène et de l'oxygène en région).

Ces deux produits font partie du cycle de la vie, l'eau étant un régulateur qui favorise automatiquement la conservation de notre environnement et des milieux écologiques.

Une recherche personnelle approfondie que j'ai menée sur une période de dix ans avec un cumul de plus de 11 500 heures intenses de calculs, d'observations, de vérifications d'hypothèses, d'analyses de données régionales des températures colligées, et ce, tout en suivant les activités de l'IPCC ou GIEC et celles du centre de recherche québécois Ouranos, démontre clairement que les conclusions et les recommandations du rapport de ces experts internationaux sont crédibles et doivent être prises au sérieux.

Les citoyens du Québec connaissent bien le vocabulaire économique, particulièrement l'index du coût de la vie.

En terme calorifique, l'effet de serre généré par les activités humaines peut se comparer à ce vocabulaire économique mais adapté aux variables climatiques.

Économiquement, nous n'avons qu'à comparer les dollars d'aujourd'hui avec un étalon de base fixe (le dollar de l'année 1950).

Climatiquement, il suffit de comparer les températures actuelles avec les températures de (1940-1970) ou une période antérieure.

Les indices varient selon les régions ou les pays.

Vous comprendrez alors que les citoyens du Québec sont privilégiés et peuvent devenir les entrepreneurs du monde énergétique de l'avenir, soit des collaborateurs de la production d'énergie propre et renouvelable en étant proactifs dès maintenant.

Appuyons l'UQTR et les entrepreneurs de la région de la Mauricie pour un meilleur avenir!

L'auteur, Régis Lapierre,

de Trois-Rivières,

est un ingénieur

à la retraite.