Cette transformation réalisée par la firme d’architecture _naturehumaine est un autre exemple des possibilités de repenser une maison shoebox, sans en évacuer complètement l’essence. Baptisé « Boîte à lumière », le projet a été conçu pour un couple souhaitant s’établir en ville, dans un lieu de vie à la fois paisible et stimulant, submergé de lumière naturelle.

PHOTO RONAN MÉZIÈRE, FOURNIE PAR _NATUREHUMAINE

Le lot étant profond, une cour intérieure (avec spa !) a pu être intégrée au projet. L’espace intime est entouré de trois façades. D’une superficie brute d’environ 1025 pi⁠2 (incluant les murs extérieurs), la maison est passée à 2500 pi⁠2.

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Des lames en acier peint en noir ont été appliquées sur la surface des meneaux des fenêtres. Cela crée un jeu de profondeur et d’ombrages selon le parcours du soleil et augmente l’intimité vis-à-vis des voisins.

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En plus des espaces de vie au rez-de-chaussée, la nouvelle résidence compte une chambre principale et une chambre d’invités, deux salles de bains, un bureau, une pièce de rangement pour vélos et des articles de sport et un sauna.

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L’escalier central a été positionné sous un puits de lumière linéaire. Sculptural et léger, il favorise la diffusion de la lumière jusqu’au rez-de-chaussée. Le mobilier intégré en chêne blanc ajoute de la chaleur à l’aire de vie.

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Les marches et les limons sont formés d’un pliage d’acier continu sur lequel de fins barreaux ont été soudés. Les travaux, menés par Ovi Construction, se sont étendus sur 18 mois.

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Le nouveau volume ajouté côté ruelle abrite un atelier, un sauna et, à l’étage, une chambre d’invités. Il est surmonté d’un potager sur le toit qui est accessible par une terrasse.

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Construite en 1919, la shoebox existante avait des accents Art déco, ce qui laisse croire à l’architecte Stéphane Rasselet qu’elle a peut-être été rénovée dans les années 1930 ou 1940.

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