Nous avons la chance de vivre sur un territoire qui dispose d’une variété et d’une quantité impressionnante de ressources naturelles. Grâce à elles, le Québec peut jouer un rôle encore plus déterminant à l’échelle mondiale dans la réduction des émissions de GES et la lutte contre les changements climatiques.

Que l’on pense à notre énergie propre, aux minéraux critiques et stratégiques, à la forêt : le Québec peut devenir un phare pour le développement des nouvelles filières de l’économie verte pour la décarbonation des activités industrielles ou encore pour le déploiement d’énergies renouvelables, mais aussi pour atteindre ses cibles de réduction de GES.

Mais nous ne sommes pas seuls : la course sur la scène internationale est féroce et nous devons nous positionner rapidement pour éviter un environnement d’affaires qui se détériorerait et une perte de compétitivité. Tant les entreprises déjà présentes ici que celles qui veulent venir s’implanter font toutes face à cette concurrence de plus en plus forte.

Nous sommes d’avis que notre cadre réglementaire doit s’ajuster à la nouvelle réalité afin de trouver des façons d’aller plus vite, en étant flexible et agile, tout en étant rigoureux.

Ce cadre réglementaire prétransition mérite d’être mis à niveau afin de permettre au Québec, et à ses entreprises, d’être dans le peloton de tête de la transition s’opérant à l’échelle mondiale. Dans un contexte de développement durable, il importe de préserver le maintien de l’équilibre entre l’économie, l’environnement et la santé, tout en préservant l’acceptabilité sociale.

Nous croyons qu’il est important d’améliorer la procédure d’évaluation et d’examen des impacts, comme le régime d’autorisation d’ailleurs, afin de favoriser le succès de ces projets qui contribuent à la décarbonation de notre planète. Un cadre plus agile et flexible permettrait de nous distinguer sur la scène internationale tant sur le plan de l’environnement que sur le plan de l’efficience économique.

Ce cadre, parce qu’il permettrait d’assurer notre croissance verte, contribuerait à maintenir le niveau de richesse de nos citoyens, mais aussi de disposer de ressources financières supplémentaires pour améliorer notre filet social pour répondre aux enjeux criants de l’heure, que ce soit en santé, en éducation ou en logement, notamment.

Il est plus que jamais urgent d’agir alors que les chaînes d’approvisionnement sont à se mettre en place et que les investissements se cristallisent pour le développement économique des prochaines décennies.

*Cosignataires : Karl Blackburn, président et chef de la direction, Conseil du patronat du Québec ; Charles Milliard, président-directeur général, Fédération des chambres de commerce du Québec ; Véronique Proulx, présidente-directrice générale, Manufacturiers et Exportateurs du Québec ; Yves Hamelin, directeur général pour le Québec, Association canadienne de la chimie et du plastique ; Josée Méthot, présidente-directrice générale, Association minière du Québec ; Carol Montreuil, vice-président de l’est du Canada, Association canadienne des carburants ; Jean Simard, président directeur général, Association de l’aluminium du Canada

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