Pour certains d’entre vous, le bonheur dans l’année qui se termine s’est trouvé dans les rencontres ou les retrouvailles. Pour d’autres, il est passé par de nouvelles expériences ou simplement une nouvelle façon de voir la vie.

Une rencontre mémorable

PHOTO FOURNIE PAR NADIA SÉVIGNY

Nadia Sévigny en compagnie du photographe Éric Deschamps

L’été dernier, j’ai eu la chance de rencontrer mon photographe animalier préféré. Il se nomme Éric Deschamps, mieux connu sous le nom d’Éric Nature. Par ses magnifiques photos, ses magazines et maintenant sa chaîne YouTube, ce photographe a pour mission de nous éduquer, nous sensibiliser et nous émerveiller sur la nature qui nous entoure. De cette façon, il amène les gens à prendre conscience de sa beauté, mais aussi de sa fragilité et de l’importance de faire attention à elle et de la protéger. Avec son immense respect pour la nature, il nous fait vivre des moments magiques et, pour ma part, m’a donné encore plus la piqûre de la photo animalière. Ce fut une rencontre mémorable !

Nadia Sévigny, Laval

Le bonheur de vivre ici

PHOTO FOURNIE PAR MARIE JOSÉE SIMARD

Quel bonheur de vivre au Québec, écrit Marie Josée Simard, qui est avec sa conjointe Marie-France depuis 26 ans.

J’ai 62 ans et je suis en bonne santé. Je suis avec ma conjointe Marie-France depuis plus de 26 ans et, Dieu merci, on se sent respectées et acceptées dans notre milieu. Quel bonheur et privilège de vivre au Québec et de vivre une relative paix. Chaque matin, je me réveille avec le sourire aux lèvres et j’apprécie ma vie ! Simplicité, équilibre et bien entourée avec de l’amour ! Le bonheur, c’est simple quand on y pense !

Marie Josée Simard, Saint-Charles-Borromée

D’heureuses retrouvailles

PHOTO FOURNIE PAR LUC JODOIN

Une photo prise à la boîte à chanson La Souche peu après son ouverture en 1969

1969 fut l’année qui laissa dernière nous une petite boîte à chanson : La Souche. Nous étions six ou sept jeunes de 16 ou 17 ans qui avaient créé cette toute petite boîte. On passait le chapeau pour payer nos artistes qui parfois n’étaient pas au rendez-vous. Martin prenait alors le relais avec sa guitare et sa sœur Linda chantait des chansons « fleur bleue ». Le cégep nous envoya à plusieurs endroits et je les ai perdus de vue. On s’est bien revus quelques fois par la suite, mais depuis plusieurs années, je n’avais plus de contact avec eux. Finalement, en 2023, on s’est revus et j’ai renoué avec ce privilège de les avoir connus. Même après 40 ou 50 ans d’absence, le contact s’est fait tout naturellement. Des fois, dans la vie, on fait de mauvaises rencontres, mais des fois, on en fait de bonnes. On s’est dit que peut-être il y aurait une Souche 2.0. On verra !

Luc Jodoin, Bolton-Est

Redécouvrir le fleuve

PHOTO FOURNIE PAR CHARLINE JOURDAIN

Spectaculaire coucher de soleil sur le fleuve Saint-Laurent

Après mûre réflexion, après avoir éliminé voyages, sites spectaculaires, bons restos, etc., ce qui m’a réellement rendue très heureuse, ce sont mes escapades en famille dans le Bas-Saint-Laurent. Avec mes enfants et mes petits-enfants, il n’y a rien de plus agréable que le son d’un bébé qui s’époumone, trop impatient d’avoir un biberon, une belle petite chouette que rebute un lavage de cheveux et un préado qui refuse d’abandonner sa quête de morceaux de verre le long du fleuve. Et mes enfants qui prennent le temps de rêver à un avenir plus vert. Je ne peux qu’espérer que ça recommence !

Charline Jourdain, Boisbriand

Craquer pour le Nunavik

PHOTO FOURNIE PAR ISABELLE CHARBONNEAU

L’illustratrice Isabelle Charbonneau à Kuujjuaq, en compagnie de Marie Blanchard et d’Isabelle Larouche

2023 a été pour moi une année pleine de belles surprises, dont une qui m’a profondément marquée. À titre d’illustratrice jeunesse, j’ai été choisie par Marie Blanchard, des éditions du Grand Élan, pour illustrer un texte d’Isabelle Larouche sur le Nunavik. J’ai donc illustré les villages du Nunavik, sa faune, sa flore et toutes sortes de détails en lien avec la région. Mais surtout, j’ai illustré l’histoire incroyable de Johnny May, le pilote de ravitaillement qui avait la permission de laisser tomber des bonbons au-dessus des villages à Noël !

Ce travail a nécessité plus de deux ans d’efforts et de révisions pour respecter chacun des aspects du peuple inuit, avec sa participation, évidemment. Grâce à une commandite d’Air Inuit, nous avons ensuite eu la chance extraordinaire de nous rendre sur place, à Kuujjuaq, pour faire le lancement ! En sortant de l’avion, sur le tarmac, j’ai eu le sentiment incroyable d’entrer dans mon dessin, c’était fou comme sensation ! J’ai même eu l’occasion de rencontrer le fameux pilote Johnny May en personne !

Mettre les pieds au Nunavik, après l’avoir décortiqué en photos pendant si longtemps, c’était merveilleux et bien au-delà de mes attentes. L’accueil chaleureux des Nunavimmiuts, leur culture incroyable, la découverte de cette nature particulière à perte de vue : tout a contribué à me faire craquer pour cette région méconnue. Et d’ailleurs, je ne suis pas la seule intéressée, puisque cet album est déjà en réimpression après seulement deux mois ! Pour moi, c’est après avoir terminé ce livre que son aventure a réellement commencé. Le Nunavik et ses merveilles n’ont certainement pas fini de me surprendre !

Isabelle Charbonneau, Saint-Jérôme

La ténacité de Pierre-Luc

PHOTO FOURNIE PAR KATHLEEN JACQUES

Pierre-Luc

Ce qui nous a rendus heureux, mon mari et moi, cette année, c’est que notre fils a obtenu son diplôme d’ingénieur en génie logiciel de l’École de technologie supérieure. Il a dû cesser ses études en juin 2020 à cause d’une leucémie myéloïde aiguë. Après des traitements de chimiothérapie et une greffe de la moelle osseuse, il a pu reprendre le cours de sa vie. Nous saluons son courage et sa persévérance. Nous sommes reconnaissants à tout le personnel qui l’a soigné à l’hôpital Charles-Lemoyne et à Maisonneuve-Rosemont.

Kathleen Jacques, Boucherville

Changer de vie

Ce qui m’a rendue heureuse en 2023 ? D’avoir trouvé le courage de démissionner d’un emploi payant dans le secteur public, mais zéro motivant, pour aller offrir mes services à une entreprise à but non lucratif. Ce nouvel emploi me donne l’occasion de contribuer davantage à ma communauté et me comble de bonheur. Je suis financièrement plus pauvre, mais tellement plus riche d’expériences humaines. Ma charge mentale s’est vue réduite de façon magistrale et, par la bande, cela fait de moi une maman et une partenaire de vie plus positive, calme et présente. Merci, 2023 !

Chantal Miner, Gatineau

Connaître sa chance

Ce qui m’a rendue heureuse en 2023, en comparaison avec les populations bombardées sur la planète, c’est le privilège de vivre en PAIX, de bénéficier d’eau potable, de tables d’épiceries bien garnies et d’énergie pour les déplacements et le chauffage. Je me sens très chanceuse de vivre au Canada et au Québec.

Marie Papillon, Brossard