À l'émission Tout le monde en parle diffusée dimanche soir, le premier ministre Charest a déclaré qu'il entendait non seulement terminer son mandat comme chef de gouvernement, mais qu'il comptait aussi se représenter aux prochaines élections générales. Qu'en pensez-vous?



MERCI DE NOUS AVOIR FAIT PARVENIR VOS COMMENTAIRES

Un premier ministre qui dirige

Au moment d'une élection, les gens ont l'occasion de voter pour le dirigeant de leur choix. Par la suite, ce n'est plus à monsieur ou madame Tout-le-monde de décider de la direction à prendre pour régler les problèmes de chaque jour. On a le droit de donner son opinion dans un sens ou l'autre mais, comme dans toute organisation qui se respecte, il doit y avoir quelqu'un qui décide, autrement on parlerait d'anarchie. Si certains politiciens et journalistes cessaient de demander toujours la même chose (comme le font si bien les enfants) et apportaient des suggestions intéressantes et positives à la place (sans avoir peur qu'on leur vole une primeur) peut-être que la société se porterait mieux et que la confiance envers nos dirigeants prendrait du mieux.

Jules A. Menard

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Enfin une mise au point en direct

Oui à un quatrième mandat. Le premier ministre a enfin commencé à démontrer à tous que, dans une démocratie, ce sont les parlementaires qui gouvernent, non pas les médias qui forgent les sondages. Le discernement tôt ou tard devra reprendre l'antenne. Un peu de Ritalin à tous dans ce milieu calmerait le jeu.

Fernand Lavigne

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S'il le veut vraiment

Il reviendra comme PM en 2012 ou en 2013, selon le moment où il lancera les élections. Il faut avoir beaucoup de courage pour affronter des panels comme Tout le monde en parle, où tous sont de fervents souverainistes. D'ici là, les péquistes demeureront péquistes et les libéraux libéraux. On peut faire dire aux chiffres ce qu'on veut. Dans Kam-Témis, les candidats sont arrivés nez à nez, des sondages récents ont mentionné que si le PQ garde son option souverainiste, les prochaines élections pourront donner lieu à un gouvernement minoritaire. Ce n'est pas parce que les blogues sont remplis de péquistes et que ceux-ci ont signé à hauteur de 250,000, une pétition demandant la démission du chef du gouvernement que ce gouvernement est en si grave danger. S'ils règlent la collusion dans la construction par une police permanente, s'ils règlent le financement des partis politiques d'ici un an, les chances seront bonnes et les péquistes seront encore plus enragés parce de plus en plus certains de perdre avec madame Marois à leur tête.

Jean Bourgeois Mont-Laurier

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Beaucoup de courage

Je crois que Jean Charest a bien paru à TLMEP dimanche soir. Il a vigoureusement expliqué et défendu les positions du gouvernement à propos des enjeux des gaz de schistes et de l'industrie de la construction, des dossiers qui sont «visiblement partis dans toutes les directions» selon lui. En effet, dans ce monde nouveau «où tout est devenu instantané», il est déplorable de constater qu'un grand nombre de citoyens peuvent maintenant forger leurs opinions sur des allégations, des rumeurs et des ouï-dire qui font les grands titres des journaux et autres bulletins de nouvelles. La présomption d'innocence n'est malheureusement plus respectée et c'est tout notre système démocratique qui en écope. Il est désolant de constater que nos élus sont décrits à tort par plusieurs comme des gens malhonnêtes avec une soif de pouvoir insatiable. Notre premier ministre a, quant à moi, tiré son épingle du jeu en tentant de bien faire comprendre le véritable pourquoi de l'entêtement à refuser l'instauration d'une commission d'enquête dans le secteur de la construction? Plusieurs ont dû apprendre et comprendre, je l'espère, le fonctionnement d'une commission d'enquête gouvernementale: délais, immunité des témoins, preuves présentées à l'avance, etc. À mon avis (partagé par plusieurs), la police doit jouer son rôle coercitif. Je crois ainsi que le projet visant la création d'un organisme permanent qui enquêterait sur cette industrie comme dans l'État de New York est une excellente idée. Que les méchants soient arrêtés et non pas conviés à en discourir devant un commissaire dont on tablettera ensuite le rapport. En terminant, en ce qui a trait au dossier des gaz de schistes, je crois que M. Charest a bien fait d'insister sur le rôle du BAPE puisque nombreux sont les gens inquiets (je m'inclus dans ce groupe) de voir l'industrie gazière se lancer pratiquement à l'aveuglette dans l'exploitation de notre sous-sol. Les médias, au cours des derniers mois, ont dessiné un portrait peu reluisant de la situation et le dossier semblait être géré par pure improvisation. On a donc appris de la bouche de notre premier ministre que seule l'exploration est permise et non pas l'exploitation, contrairement aux allégations, rumeurs et autre j'ai entendu dire que si populaire dans nos médias. Cette nouvelle industrie sera en effet encadrée par une loi spéciale qui sera elle votée seulement suite au travail et à la remise du rapport du Bureau d'Audience publique sur l'Environnement. D'après moi, cela s'avère une bonne nouvelle qui rassurera plusieurs citoyens. Félicitations M. Charest, ça vous a pris «beaucoup de courage», comme Guy A. Lepage vous a mentionné, afin d'affronter ces artistes vous attendant avec une brique et un fanal.

Vincent Métivier, Lévis

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Oui

Jean Charest doit demeurer à la tête du Québec. Ce n'est pas Pauline Marois qui va être capable de régler tous les problèmes dans le domaine de la construction, de la santé et des finances. Elle radote continuellement sur la souveraineté et rêve de se chicaner avec Ottawa. Monsieur Sarkozy a raison: la mondialisation des économies nous oblige à suivre les pays du G8, et il n'est pas question de se séparer et vivre comme Cuba et l'Afrique. Au Québec seulement 40% des gens payent de l impôt provincial. Alors, ce n'est pas surprenant que tous les chialeurs signent des pétitions et demandent des garderies à 7$ et des enquêtes pour se régaler devant la télévision.

Michel Martel, Québec

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Nous le jugeons trop sévèrement

Je trouve que Jean Charest se comporte en chef d'État, qu'il ne gouverne non pas selon l'actualité, mais dans l'intérêt supérieur du Québec. Et c'est ce qu'il a démontré hier à TLMEP. Lorsque l'on prend le temps de regarder les faits, il faut admettre qu'il est loin d'être mauvais comme premier ministre. Le taux de chômage est à un niveau historiquement bas, le leadership du Québec en environnement est reconnu partout dans le monde, les conventions collectives ont été réglées comme jamais, et surtout, les ministres s'attaquent avec sérieux aux problèmes pour l'avenir du Québec, dont la dette, la santé et l'éducation postsecondaire. Bref, je trouve qu'on juge bien sévèrement Jean Charest.

Hélène Legault

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Le vrai coupable: Jean Charest ou les médias

La prestation de monsieur Charest à l'émission Tout le monde en parle de dimanche soir a été bonne et il persiste et signe sur tous les points litigieux. Il est vraiment chanceux d'être plus intelligent, plus compétent, plus... que la majorité des Québécois. S'il ne réussit pas à convaincre les Québécois que ses solutions sont les meilleures pour un Québec moderne et dynamique, c'est que la population a perdu confiance et ne croit plus. L'origine des problèmes de monsieur Charest ne peut pas venir que de la presse, il a une responsabilité énorme, mais il refuse de l'admettre ce qui diminue sa crédibilité déjà lourdement handicapée. Dans ce contexte, il doit démissionner assez rapidement. Le problème est au niveau de sa succession, car les membres du gouvernement libéral n'ont pas une crédibilité qui permet d'envisager un gouvernement meilleur que celui en place. Les Québécois auront des choix difficiles à faire lors des prochaines élections provinciales. Espérons que des personnes avec une vision du Québec, un esprit constructif et une honnêteté irréprochable sauront redonner confiance aux Québécois dans ses élus et dans ses institutions. Un changement s'impose et les Québécois doivent y participer activement.

André Champagne. Montréal

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Attendons les prochaines élections

J'ai écouté Jean Charest à l'émission Tout le monde en parle et je constate que, malgré la tempête, il se tient debout. Est-ce rassurant? Il est trop tôt pour en juger. Par contre, s'il fallait qu'un gouvernement prenne strictement des décisions pour nous faire plaisir et que dès que nous sommes en désaccord, une pétition demandant une démission soit mise en ligne, je crois que les politiciens gèreraient le Québec pour être populaires plutôt que pour faire les bonnes choses. Pensons-y deux secondes : monsieur Charest sait qu'un déclenchement d'une commission d'enquête règlerait toutes les spéculations. Il sait que l'attention des médias serait tournée vers autre chose. Il sait qu'il est en politique depuis 1984 et qu'aucune histoire de corruption n'a été rapportée à son sujet. Conclusion: Il croit sincèrement que des mesures permanentes et le travail des policiers fonctionneront. Rappelons-nous que la Commission Cliche a accouché d'un rapport dont certaines mesures n'ont jamais été appliquées. À l'occasion de son discours sur la motion de censure, Pauline Marois a dit qu'une commission d'enquête permettrait de régler le problème pour quelques années. Au Québec, on veut une solution permanente, pas temporaire. Finalement, on a vu vendredi dernier que le Directeur général des élections a indiqué que les affirmations de monsieur Bellemare sur le financement du Parti libéral du Québec n'étaient pas fondées. Personne n'en parle, mais, dans les faits, il a sali le premier ministre et ça a marché. J'en conclus ceci: la construction est un domaine qui a besoin de nettoyage depuis plusieurs années, pas depuis la venue de Jean Charest. En fin de compte, nous voulons une commission d'enquête parce que nous pensons que tout sera réglé après, alors que c'est faux. Dans tout ce débat, nous avons oublié que pour la population et monsieur Charest, l'objectif est le même. Nous voulons que toutes formes d'illégalités cessent. Nous jugerons de l'efficacité des moyens qu'il a utilisés à la prochaine élection. Opération charme où expliquer son point de vue? Pour moi, c'est normal qu'un premier ministre explique ses décisions.

Marc-André Simon

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Qu'on lui donne une chance

Oui, je suis d'accord à ce qu'on donne la chance à M. Charest de faire ses preuves à nouveau dans un quatrième mandat. J'espère qu'il se présentera aux prochaines élections. Il a mon vote assuré et ce n'est pas un vote partisan, mais plutôt un vote éclairé. Compte tenu du bilan actuel de M. Charest, c'est un bon premier Ministre. Pas le meilleur de tous, mais sûrement meilleur que le serait Mme Marois, qui fait preuve d'hystérie souvent. On ne veut pas de Mme Marois comme premier ministre. Elle n'a pas la stature et les qualités qu'il faut pour ce poste important.

Réjean Lévesque

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Proche d'un régime dictatorial

À l'écouter parler d'un éventuel mandat, je me rappelle mes années sous un régime dictatorial africain dans les années 80. Et s'il ne gagnait pas dans deux ans, ferait-il comme le dictateur déchu Laurent Gbagbo de Côte d'Ivoire cette semaine? Trouverait-il un moyen de rester en poste? Nous sommes presque dans la mégalomanie de plusieurs dictateurs de ce monde, où la population ne compte plus et seul le chef a raison. Et au lieu de faire disparaitre les opposants comme dans certains pays, il leur assène des poursuites et mise en demeure. Notre démocratie est-elle aussi malade que ces royaumes dictatoriaux où une seule personne décide? Vite une quelconque réforme, car j'en perds mon latin (et mon grec) pour expliquer le mot démocratie à mes jeunes enfants.



Louis-Étienne Beaumont

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Qu'il quitte

Ça fait une année et demie que nous lisons les manchettes des journaux décriant les liens possibles de corruption, de malversation et de magouille de toutes sortes et de ce fait, entachant la crédibilité du premier ministre Jean Charest et de son gouvernement. On ne parle pas d'une simple manchette de journal, mais d'une année et demie de scandales. Faut-il croire que notre premier ministre ne lit pas les revues de presse qui lui sont préparées quotidiennement? Ce gouvernement et son premier ministre doivent quitter. Il me semble que ce n'est pas compliqué. Il dit qu'il veut se représenter lors des prochaines élections? En démocratie il a bien le droit de se représenter s'il en éprouve le besoin. S'il n'a pas encore compris le message, il l'aura haut et fort!

Jean Carignan, Gatineau

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Un gouvernement responsable

Si M. Charest se sent devant un tribunal populaire, c'est peut-être qu'il esquive la question de fond : sommes-nous toujours devant un gouvernement responsable? A-t-il, oui ou non, à répondre de ses politiques devant la population et les représentants élus de l'opposition? Si je me souviens bien, le gouvernement responsable était une revendication des patriotes. Comment en restaurer toute la portée pour que le souhait partagé par le plus grand nombre soit respecté? De toute évidence, M. Charest élude le problème pour continuer de s'accrocher au pouvoir. Il dévoie l'institution démocratique parlementaire pour la mettre au service strict de la défense de son gouvernement. L'issue? Des gouvernements révocables en tout temps. Par quels moyens pratiques? Des mécanismes de renvoi assez souples par lesquels le soulagement général peut se manifester dans la destitution d'un gouvernement inapte à refléter la volonté populaire dans sa manière de gouverner.

Guy Roy, Lévis

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Bravo!

Nous avons un excellent premier ministre. Il fait du bon travail. Il travaille pour le développement. Et la prospérité du Québec non pour la souveraineté qui serait  une catastrophe pour Le Québec. Bravo monsieur le premier ministre.

Thérèse Hamelin

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Son temps achève

Je souhaiterais bien que Jean Charest quitte son poste le plus tôt possible afin d'arrêter de nous endetter avec toute cette corruption. Je pense qu'il ne veut pas d'enquête, car il ne veut pas perdre son nom. Mais, malgré tout cela, son nom est déjà fait et la politique est terminée pour lui, tant au niveau provincial que fédéral. Il na rien fait pendant qu'il était au fédéral et bien il est très bien parti pour rien faire au Québec, si ce n'est qu'augmenter la dette. Vivre avec l'argent des autres, ça va toujours bien, mais cette belle période achève, car il ne reste deux à trois ans avant les élections, si jamais il se rend jusque-là.

Yvan Maheux

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C'est gênant

Je viens de voir mon premier ministre faire le guignol à la télévision d'État, au moment où la réputation du Québec est des plus négatives et que la situation politique du Québec est en crise. M. Charest semble ne pas prendre cela au sérieux. Les animateurs de l'émission qui saluent (au grand plaisir de l'invité) son courage ne sont en fait que de l'entêtement. Pourquoi un tel entêtement? Voilà la question qui tue. M. Charest ne fait pas honneur au poste de premier ministre. En tant que citoyen j'ai honte de mon premier ministre.

Daniel Boiteau, Montréal

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Il a fait son temps

Jean Charest devrait comprendre qu'il a fait son temps. Il devrait avoir la décence de ne pas solliciter un autre mandat. De toute façon, je doute fort que les Québécois lui accordent un quatrième mandat! Je le répète, il a fait son temps.

Michel Lebel

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Tout est possible

Son lapsus sur le monde de la corruption (construction) lors de l'émission de tout le monde en parle en dit long sur ce qu'il pense. Cependant, il faut qu'il termine d'abord son mandat actuel et il ne faudrait pas qu'il y ait trois autres partielles dans des circonscriptions sur la marge. S'il y avait des élections actuellement, je suis persuadé qu'il ne passerait pas et que le Parti québécois prendrait le pouvoir minoritaire ou majoritaire. Par contre, s'il passe au travers les deux prochaines années et que l'opposition se divise encore plus, il est possible qu'il passe entre les deux une fois de plus.

Jocelyn Boily

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Du sang neuf

Jean Charest veut se présenter pour un 4e mandat! Il n'a donc encore rien compris. Nous avons deux ans pour trouver une nouvelle équipe gouvernementale. Dehors Jean Charest! Il a déjà fait assez de mal et dehors aussi Pauline Marois, qui ne passe plus. Nous avons besoin de sang neuf! Où est cet individu de la trempe de Pierre H. Lessard, de Jean Coutu, de Pierre Beaudoin ou de Bernard Lemaire, qui pourrait diriger un nouveau parti, qui exploiterait les forces et ressources de notre province le Québec. Une province forte, dans un Canada fort. Ce n'est plus le temps de parler de la séparation, pas à court terme. L''indépendance devrait se faire par la force du Québec, par son pouvoir dans la confédération, de là son autonomie. On devra nous écouter, car on sera fort. Si on devient la locomotive du Canada, les wagons suivront.   



Roger Arsenault

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Un quatrième mandat?

Vous voulez rire? Jean Charest  est considéré par la grande majorité des citoyens comme un cancer dont il faut se débarrasser, sinon il ne restera plus qu'un moyen, c'est de faire une grève générale, tant qu'il ne comprendra pas dans son obstination qu'il doit démissionner. Un des milliers de citoyens lucides.

R. Langlois