Bien que l’action batte encore son plein dans les camps de jour, les campings et les parcs d’attractions, l’arrivée du mois d’août sonne immanquablement une cloche : celle de la rentrée scolaire qui est imminente. Bien que certains préfèrent ne pas y penser, d’autres ont déjà hâte à ce grand jour. Chose certaine, personne n’est indifférent quand on parle de rentrée scolaire. Bien sûr, qui dit rentrée dit achat de fournitures scolaires. Impossible d’en faire fi devant tous les magasins dont les vitrines regorgent de matériel divers.
Je vous propose de transformer ce moment que certains parents détestent en une expérience positive avec votre enfant. D’abord, détendez-vous. Chaque année, tous les parents réussissent à tout trouver, même le matériel qui semble introuvable. Première bonne nouvelle ! Également, en suivant moindrement les spéciaux, il est réellement possible de s’en tirer avec les 115 $ d’allocation du gouvernement. Même si votre enfant vous dit le contraire, vous n’avez pas à acheter un nouveau sac d’école chaque année. Il en va de même pour la boîte à dîner et les trousses à crayons. Un bon nettoyage suffit ! Un macaron, un badge ou un toutou porte-clés peuvent facilement rafraîchir ou enjoliver un vieux sac d’école à moindre coût.
Ensuite, faites participer votre enfant. Vous pouvez imprimer la liste, lui demander de la lire, puis de faire le tri du matériel restant de l’année dernière. Au magasin, les enfants adorent suivre la liste et cocher au fur et à mesure que les articles s’accumulent dans le panier.
L’achat des fournitures scolaires peut réellement devenir un rituel agréable qui ouvre la voie à une nouvelle année, remplie de promesses. Il est essentiel d’aborder ce moment de manière positive avec votre enfant.
Faites-lui ouvrir les emballages, préparer son sac d’école pour le grand jour. Les plus vieux peuvent aussi identifier leurs cahiers eux-mêmes. En rendant ce moment agréable, vous serez surpris de voir combien un élève de 3e année peut être excité d’avoir un cartable à anneaux pour la première fois, ou encore, à quel point l’achat d’un premier rapporteur d’angles peut éveiller la curiosité d’un élève de 5e année.
Chaque année, sur les réseaux sociaux destinés aux parents, les mêmes questionnements reviennent. D’abord, certains se demandent s’il est obligatoire d’acheter tous les éléments de la liste. Bien sûr, la réponse est un gros OUI... Pourquoi les enseignants prendraient la peine d’écrire une liste contenant des articles inutiles ? Croyez-moi, ils ont autre chose à faire.
Une autre question qui revient souvent : faut-il réellement acheter 24 crayons à mine ? Ici, permettez-moi de vous révéler un grand secret : les enfants se servent de leurs crayons à mine non seulement pour écrire, mais leur trouvent également une foule d’autres usages : épées, catapultes, leviers, grilles à tic-tac-toe... Les enfants ne manquent pas d’imagination ! Il arrive aussi que les crayons soient perdus, brisés, mâchouillés, cassés, aiguisés abusivement, et ce, à tout âge. Dans tous les cas, n’ayez crainte, s’il reste de précieux crayons à mine à la fin de l’année scolaire, vous les récupérerez.
Il en va de même pour les gommes à effacer et les bâtons de colle supplémentaires ; l’enseignant de votre enfant ne s’ouvrira pas une boutique de surplus de matériel pour faire de l’argent sur votre dos. Enfin, une autre question qui est fréquemment posée concerne l’identification dudit matériel. Oui, tout doit être identifié. Ce faisant, vous augmentez les chances de récupérer du matériel en fin d’année. Ajoutez un bon marqueur permanent à la liste d’articles scolaires et le tour est joué ! Bon magasinage !
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