En réponse aux chroniques de Mario Girard sur la facturation des dentistes, « Des factures qui font mal (1 et 2) », publiées les 24 et 29 janvier

Les questions soulevées et les témoignages recueillis par le journaliste Mario Girard dans ses chroniques publiées récemment dans La Presse interpellent l’Ordre des dentistes du Québec, en raison des pratiques alléguées de facturation frauduleuse par certains dentistes qui y sont décrites.

L’Ordre condamne évidemment de telles pratiques, puisqu’elles ne reflètent en rien le professionnalisme et l’intégrité de la très grande majorité des dentistes qui ont à cœur la santé de leurs patients et l’accessibilité des soins buccodentaires.

De manière générale, les dentistes qui offrent différents modes de paiement à leurs patients le font de manière intègre et honnête, et dans le seul but de les accommoder.

Il faut donc faire preuve de prudence avant de laisser entendre que certaines pratiques douteuses sont généralisées et de briser ainsi le lien de confiance qui unit bon nombre de Québécois et leur dentiste.

Comme l’a fait valoir le DMario Mailhot, syndic de l’Ordre des dentistes du Québec, au journaliste Mario Girard, toute pratique de surfacturation, lorsque prouvée, va à l’encontre du Code de déontologie des dentistes, qui interdit à un dentiste de percevoir ou de réclamer des honoraires pour des services professionnels non fournis ou ne correspondant pas aux services dispensés.

Par ailleurs, le dentiste doit fournir à son patient les explications nécessaires à la compréhension des modalités de paiement et de ses honoraires et, à sa demande, un relevé détaillé de ces derniers. Un patient qui croit avoir fait l’objet d’une pratique de surfacturation devrait déposer une demande auprès du Bureau du syndic afin que l’Ordre des dentistes du Québec puisse mener une enquête. Rappelons que l’Ordre fait tout en son pouvoir pour protéger l’identité des demandeurs, le contenu des dossiers d’enquête étant confidentiel et les sources n’étant révélées qu’à moins d’y être tenu par la loi.

Bien que nous incitions les Québécois à faire preuve de discernement, il est essentiel de dénoncer toute pratique professionnelle douteuse.

Lisez la chronique du 24 janvier, « Des factures qui font mal » Lisez la chronique du 29 janvier, « Des factures qui font mal (2) » Qu'en pensez-vous? Exprimez votre opinion