Alors qu’une majorité de Québécois s’apprêtaient à passer un temps des Fêtes modeste et sans rassemblement, malgré les hausses de cas au Québec, malgré l’arrivée d’Omicron, des gens défient les recommandations du gouvernement et quittent le pays à destination d’un pays pauvre.

Ils s’envolent vers Cuba, qui peine à procurer à sa propre population nourriture et services, vivant depuis longtemps sous le poids d’un embargo américain et d’un déficit de démocratie.

Quand ils sont déclarés positifs à la COVID-19, leur premier réflexe est de dire qu’ils ont été infectés là-bas, plutôt que de se demander s’ils n’auraient pas eux-mêmes transporté le virus dans leurs bagages « asymptomatiques ».

Ils exigent d’être traités en touristes, de mieux manger que la population locale. Ils parlent de prison !

De toute évidence la visite d’une vraie prison cubaine, où croupissent des défenseurs de la liberté d’expression, n’était pas à leur agenda.

Ils ne sont victimes que de leur ignorance de leur pays hôte, sinon de leur mépris, de leur inconscience et de leur négligence.

Ce matin en voyant le bilan québécois de 158 nouvelles hospitalisations et de 39 morts, leur mésaventure ne me tire aucune larme. Je trouve que ça ne vaut même pas un écran dans mon journal.

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