Premier chapitre d’une nouvelle fable urbaine. Denis Coderre est l’homme encore blessé dans son orgueil par sa cuisante défaite. Le boxeur, aux gants de velours pour l’instant, veut une revanche.

Il précise que ce n’est pas contre Valérie Plante qu’il se relance en politique. Sourcillons un peu. Il n’a pas digéré de perdre aux mains de ce qu’il considère être une femme inapte à relancer le Montréal comateux dans l’après-crise sanitaire. La dévitalisation du centre-ville, ce n’est pourtant pas à cause de Valérie, mais de la pandémie. Et pour les sempiternels chantiers mal planifiés et coordonnés, ni maire ni mairesse ne doit en porter exclusivement le blâme.

Nous assistons donc à la concrétisation d’une opération de marketing politique savamment mûrie.

Difficile de départager l’homme ayant vécu une épiphanie du vieux renard rusé en quête de rédemption et surtout de pouvoir.

Le naturel reviendra vite au galop, il se pavane en solo de micro en micro.

De quelle formation politique serait-il le leader ? Cela était un détail anodin pour l’animateur de Tout le monde en parle. Combien de Montréalais liront son livre de 325 pages ? Je l’ai lu de A à Z et j’attends une critique vraiment objective de son traité d’urbanisme politique.

Les réactions des médias à ce retour en politique, passant de la complaisance à la dérision, n’annoncent rien de bon quant à la nécessité de débats de fond sur des enjeux que les Montréalais jugent prioritaires.

Je demande aux futurs candidats et journalistes, peut-on enfin avoir droit à autre chose qu’un cirque politico-médiatique ?

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