C’est vrai ! Quand on y pense, on peut vaquer à la plupart de nos activités à peu près normalement. Malgré cela, on peut observer que le bien-être collectif, l’empathie et le respect sont présents à degrés variables actuellement.

Les bombes ne tombent pas et le frigo est rempli. Ça pourrait être pire. Nos enfants sont peu ou pas atteints. Nous mangeons, car la nourriture est accessible. Notre sécurité est peu menacée si notre santé est bonne. Nous pouvons voir nos proches, profiter du soleil, de l’été. Nous parvenons à travailler, avec quelques contraintes certes, mais somme toute.

Pendant ce temps, il y a des gens qui ont perdu un proche et pour qui le deuil sera plus ardu, parce que certains minimisent la cause de cette mortalité. D’autres souffrent et gardent des séquelles importantes et invalidantes, les empêchant de se réaliser pleinement.

Nier ce qui se passe ou le minimiser, c’est un coup de couteau pour ceux qui vivent un deuil et pour ceux qui sont aux prises avec de sérieuses complications. Nier ce qui se passe, c’est aussi ne pas croire aux changements climatiques étroitement corrélés avec les pandémies et les maladies vectorielles, ne rien comprendre à la morbidité, ne pas avoir été en contact avec la mort de près et certainement faire passer certaines valeurs avant d’autres, comme l’individualité avant l’empathie et le bien-vivre en société.

Certains se donnent aussi le droit de critiquer les experts, les scientifiques, les politiciens, les entrepreneurs, remettent en doute toutes les décisions qui sont pourtant évolutives, ne donnent aucune chance à personne et souhaitent que l’on reconnaisse leurs libertés individuelles sans quoi le couperet tombe telle une guillotine. C’est sans pitié, dur, intransigeant et surtout franchement dénudé de sensibilité pour autre chose que sa personne. Toutes les opinions se valent, mais non, elles n’ont pas toutes leur place.

Les faits, quant à eux, ne sont pas discutables, ils sont établis et ils évoluent. Ce n’est pas parce que les faits changent qu’il faut pour autant discréditer ceux qui les communiquent avec courage et bienveillance.

Peut-être qu’après coup, on se rendra compte que bon nombre de décisions ne furent pas les bonnes, mais peut-on accepter qu’au moment où nos dirigeants et nos scientifiques les prennent, ils agissent dans l’intérêt du plus grand nombre en laissant de côté les préoccupations individuelles ?

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