Les Centraide du Québec, en partenariat avec de nombreuses organisations, ont lancé récemment une campagne publicitaire soulignant le travail, souvent dans l’ombre, du milieu communautaire, sous le slogan « rien n’arrête l’entraide ».

Je joins ma voix à la leur pour remercier ces dizaines de milliers d’humains infatigables, qui ont su se mobiliser pour répondre à des besoins que la crise n’a fait qu’augmenter et complexifier. J’en veux pour preuve la formidable réactivité de l’équipe de Toujours ensemble, que j’ai le privilège de côtoyer. Je parle de cette équipe, parce que je la connais bien, mais il en existe des milliers d’autres, aux quatre coins du Québec, qui ne ménagent pas leurs efforts en ces temps hors norme.

Aux premiers jours de la crise, j’ai été témoin du ballet incessant de mes collègues remuant ciel et terre pour mettre la main sur des cartes d’épicerie, pour prendre des nouvelles des centaines de jeunes et de parents qui composent notre « grande famille Toujours ensemble », tout en apprivoisant les méandres du télétravail et de la conciliation travail-famille.

À peine un mois après le début de la crise, l’équipe avait mis sur pied une toute nouvelle programmation en ligne, transformé de fond en comble son service des dîners scolaires en une nouvelle aide alimentaire baptisée La MarmiTe, trouvé les fonctionnalités les plus utiles de Zoom, TEAMS et autres outils « technos » devenus incontournables.

Les voilà, mes vaillants collègues, remplis de créativité et de résilience, prêts à poursuivre ce qu’ils savent faire de mieux : accompagner, soutenir, rassurer, faire grandir.

L’annonce du déconfinement progressif et de la réouverture des camps de jour les a, de nouveau, plongés dans l’exercice si familier de se réinventer, de s’adapter, tout en gérant tant bien que mal les angoisses qui les tenaillent.

Et qui n’en ressentirait pas, à leur place ?

Il leur faudra retourner au travail pour offrir aux jeunes un été aussi agréable et stimulant que possible, et un répit plus que bienvenu aux parents souvent exténués.

Il leur faudra assimiler rapidement la longue liste des gestes barrières, trouver et rendre intéressants des jeux compatibles avec la règle des « deux mètres » et, bien sûr, réfléchir à la programmation de la rentrée.

Parce que « nécessité est mère de l’invention », je les sais capables d’y arriver, une fois de plus.

Alors je leur lève mon chapeau, en espérant qu’au sortir de cette crise, on se souviendra de ce que tous ces travailleurs de l’ombre représentent : de formidables êtres humains qui contribuent chaque jour à rendre nos communautés plus fortes et plus solidaires.

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