Si des progrès bien réels ont été accomplis, depuis quelques décennies, dans l’acceptation des personnes homosexuelles, force est de constater que des préjugés tenaces persistent et mènent à des pratiques dégradantes et inhumaines. C’est le cas, par exemple, des « thérapies de conversion » ou de « réorientation sexuelle » qui visent à rendre hétérosexuelles des personnes qui ne le sont pas.
Ces pratiques mettent en œuvre des procédés qui visent à provoquer le dégoût de l’homosexualité, qui associent cette orientation sexuelle au « démon » et qui peuvent aller jusqu’à l’utilisation d’électrochocs. Des charlatans en profitent au passage pour facturer des sommes exorbitantes pour offrir des « thérapies » sans aucun fondement.
La majorité des personnes qui subissent ces pratiques sont des enfants, et les conséquences peuvent être tragiques, allant de la dépression au dysfonctionnement sexuel et jusqu’à l’anxiété.
Kevin Paquette
Traiter l’homosexualité comme si c’était une maladie, en 2019, c’est ahurissant pour des jeunes comme nous. Et c’est surtout révoltant. Comment se fait-il que de telles pratiques puissent être légales dans notre société ?
Le député fédéral Randy Boissonnault a lancé un appel pour interdire ces pratiques ignobles et la Relève caquiste l’a entendu. Cet enjeu sera approfondi, lors du congrès de la Commission de la Relève de la CAQ qui se tient les 17 et 18 août prochain, mais dès maintenant, nous offrons notre aide à la ministre de la Justice, Sonia LeBel, pour définir les moyens à utiliser afin de faire cesser ces pratiques.
Nous invitons les gens à dénoncer ces pratiques aux autorités et, du même coup, nous appelons les ailes jeunesse des autres partis à emboîter le pas. Travaillons ensemble pour en finir avec les « thérapies de conversion », une pratique inhumaine.
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