L'annonce du départ de la vie politique de M. Raymond Bachand, laisse la circonscription d'Outremont vacante. Cela, trois semaines après la démission du député Emmanuel Dubourg dans Viau, également du PLQ. Pourtant, si sérieux soient-ils, ces députés devaient sûrement avoir une petite idée sur les intentions finales le soir de leur élection! Est-ce une présence mal calculée? C'est immanquable, nonobstant les causes pour maladie, il y a toujours des députés qui quittent le bateau avant d'arriver à bon port. Bref, je n'ai pas mon suçon ou il n'est pas de la bonne couleur, donc j'abandonne. Obligatoirement, nous serons obligés de subir et de payer deux autres élections complémentaires. Je trouve que ces élections partielles deviennent un fléau sur l'échiquier politique. Le moi est-il plus important que le nous

Le fléau complémentaire

L'annonce du départ de la vie politique de M. Raymond Bachand, laisse la circonscription d'Outremont vacante. Cela, trois semaines après la démission du député Emmanuel Dubourg dans Viau, également du PLQ. Pourtant, si sérieux soient-ils, ces députés devaient sûrement avoir une petite idée sur les intentions finales le soir de leur élection! Est-ce une présence mal calculée? C'est immanquable, nonobstant les causes pour maladie, il y a toujours des députés qui quittent le bateau avant d'arriver à bon port. Bref, je n'ai pas mon suçon ou il n'est pas de la bonne couleur, donc j'abandonne. Obligatoirement, nous serons obligés de subir et de payer deux autres élections complémentaires. Je trouve que ces élections partielles deviennent un fléau sur l'échiquier politique. Le moi est-il plus important que le nous

Mathis Duval, Québec

Un cours archaïque

Ma conjointe et moi révisions la liste des articles pour l'entrée scolaire de notre fille et j'ai fait le saut en voyant, parmi la liste des documents qui seront fournis par l'école, le titre «Éthique et culture religieuse». Pouvez-vous m'expliquer comment, en 2013, notre programme scolaire peut encore faire de l'enseignement religieux? N'y a-t-il pas une panoplie de sujets d'actualité qui mériteraient un peu plus d'intérêt? Écologie, nutrition, biologie, zoologie? Responsables de l'enseignement, réveillez-vous! Comment voulez-vous que nous demeurions compétitifs avec un programme d'enseignement qui n'a pas encore évolué? Si vous vous sentez obligés de passer en revue les religions, nommez au moins votre cours «Culture internationale» pour présenter quelques caractéristiques de différentes géographies et, au passage, faire référence aux religions. Dans un monde laïc, pourquoi se sentir obligé d'imposer du contenu religieux à nos enfants? Je demande un programme digne des années 2000.

Éric Martineau, Laval

 

Quelle arnaque !

En cette veille de la Fête du Travail , il est important de souligner le triste sort des travailleurs accidentés et indemnisés par la CSST. Ceux-ci, même s'ils ont déjà été des citoyens socialement actifs et fiscalement participatifs, sont maintenant munis d'un passeport pour la pauvreté qu'ils ne méritent pas. Ils ne reçoivent plus qu'une infime partie de leur salaire de référence et, à partir de 65 ans, les indemnisations sont progressivement coupées pour s'éteindre à 68 ans. Ils vivent dans la pauvreté la plus abjecte par la suite. Il est important de noter qu'avant 1986, l'indemnisation était viagère et non pas temporaire. Toutes les autres provinces et les trois territoires ont prévu des mécanismes de soutien aux accidentés du travail jusqu'à leur décès. Comme d'habitude, le Québec fait figure d'enfant pauvre. J'étais, au moment de subir un accident de travail presque mortel, un agent de la paix en milieu correctionnel fédéral voué à la protection de la société qui elle, n'y voit pas d'obligation de réciprocité. J'y ai laissé ma santé et mes espoirs de vie, en échange d'un passeport pour la pauvreté. Quelle arnaque!

Peter Thompson, indemnisé de la CSST, Ste-Agathe-des-Monts

Enfin une bonne idée!

Je suis tout à fait d'accord avec l'énoncée de M. Philippe Couillard proposant de taxer davantage les produits et les services, en augmentant la TVQ et en abaissant l'impôt sur le revenu. J'élargirais même la plage des produits et services taxables. En effet, tout devrait être taxable, quitte à donner des crédits d'impôts dans les secteurs que l'on veut aider. Pour les citoyens à faibles revenus, le principe de crédit pour la TVQ doit rester et peut être même ajusté. Un tel système fiscal serait plus équitable car il serait basé sur la consommation, tout en imposant moins le revenu. Cela éliminerait fortement le travail au noir, car, déclarés ou non, les revenus n'auraient plus d'effet. En achetant des produits et des services, la quote-part serait versée au gouvernement, sans oublier tout l'argent qui serait économisé en frais de contrôle.

Mario Lalumière, homme d'affaires, Granby