Les campagnes de sensibilisation sur l'usage du vélo sont une perte de temps, elles n'ont jamais fait leur preuve. J'ai longtemps fait du vélo à Montréal. Les cyclistes ne méritent pas les pistes cyclables que l'on met à leur disposition avec nos taxes. Au moins 90% d'entre eux ignorent les feux de circulation et circulent sur les pistes cyclables comme s'ils étaient sur le circuit Gilles-Villeneuve. Ils vous dépassent sans le moindre avertissement, ils ne portent pas de casque. Bref: le discours cycliste = victime, ça ne passe pas à mes yeux. Quant à la police qui dit ne pas disposer d'effectifs pour s'attaquer au problème, je réponds: un peu d'imagination, s.v.p.! Une escouade spéciale pour distribuer des contraventions aux cyclistes, piétons et aux trop nombreux utilisateurs de cellulaires au volant, c'est possible, et c'est payant ! Offrez des emplois avec, comme rémunération, une commission sur chaque contravention émise, et je vous assure du succès de l'opération.

Les campagnes de sensibilisation sur l'usage du vélo sont une perte de temps, elles n'ont jamais fait leur preuve. J'ai longtemps fait du vélo à Montréal. Les cyclistes ne méritent pas les pistes cyclables que l'on met à leur disposition avec nos taxes. Au moins 90% d'entre eux ignorent les feux de circulation et circulent sur les pistes cyclables comme s'ils étaient sur le circuit Gilles-Villeneuve. Ils vous dépassent sans le moindre avertissement, ils ne portent pas de casque. Bref: le discours cycliste = victime, ça ne passe pas à mes yeux. Quant à la police qui dit ne pas disposer d'effectifs pour s'attaquer au problème, je réponds: un peu d'imagination, s.v.p.! Une escouade spéciale pour distribuer des contraventions aux cyclistes, piétons et aux trop nombreux utilisateurs de cellulaires au volant, c'est possible, et c'est payant ! Offrez des emplois avec, comme rémunération, une commission sur chaque contravention émise, et je vous assure du succès de l'opération.

Michael Sévigny, Montréal

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La cour d'école

Traiter un député péquiste de «tête de Slinky»... J'entendais ce genre d'insulte dans la cour d'école quand j'étais enfant, et c'était normal. On agressait verbalement par ignorance ou impuissance à contrôler notre environnement immédiat. Venant du premier ministre de notre gouvernement, en pleine Assemblée nationale, c'est ahurissant. Le comportement de M. Charest en dit plus long sur l'état des choses que bien des paroles prononcées avec une langue de bois. Et le fait qu'il ait été, pour cette insulte, ovationné par son parti relève du théâtre burlesque. À quand une véritable représentation publique de la part de politiciens matures et honnêtes?

Marc Boucher, Laval

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Oui à une taxe Robin des Bois

Le capitalisme sauvage, vous connaissez? C'est lorsque la société et le secteur financier n'ont plus de liens. C'est lorsque les gens de la finance décident unilatéralement de ne pas partager les richesses de notre planète. Pourtant, si un secteur retire des biens et des avantages, il a le devoir d'en remettre en retour à la société. C'est pourquoi la taxe sur les opérations financières (TOF), communément appelée taxe Robin des Bois, est une idée tout à fait logique. Taxer de 0,05% les opérations financières cotées en bourse pourrait dégager des centaines de milliards de dollars. Ces fonds pourraient servir à la lutte contre la pauvreté, sans avoir à piger dans les caisses de notre propre gouvernement. Le Canada doit suivre le mouvement et adopter cette taxe. Prendre aux riches pour donner aux pauvres, n'était-ce pas la devise de Robin des Bois?

Paulette LeBlanc, Québec

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Trop d'avortements

Le débat sur l'avortement a repris de plus belle et c'est une excellente chose. Trop souvent, la société québécoise enterre rapidement des débats sous prétexte que la question est réglée et que tout le monde est d'accord alors que c'est faux. Je suis en faveur du choix laissé aux parents et à la mère lorsqu'il est question d'avortement. Il ne faut absolument pas criminaliser et marginaliser les mères qui choisissent l'avortement. Il faudra toutefois mettre des efforts pour faire diminuer le taux d'avortements au Québec, car chaque avortement en est un de trop. Il est le résultat parfois, d'insouciance, parfois d'ignorance, trop souvent de négligence et malheureusement parfois de malchance. Par contre, l'avortement devrait être un service disponible, mais payé par l'utilisateur (tant que c'est possible).

Ian Sénéchal, Saint-Anselme