Une contribution remarquable

Une contribution remarquable

J'ai connu Françoise Kayler lors de la publication de mon premier livre, en 1973. Ce fut la première journaliste à prendre rendez-vous avec moi pour parler de mon ouvrage. Je revis encore l'excitation autour de cette première entrevue de ma carrière. Je me souviendrai toujours de sa douceur, de ses questions pertinentes et de son appui indéfectible. Au fil des ans, nous avons eu maintes occasions de travailler ensemble et de discuter des grandes tendances en alimentation. Sa contribution comme journaliste spécialisée en gastronomie fut remarquable, mais son intérêt constant pour la diététique et la nutrition fut également remarquable. Ses multiples interventions sur les questions touchant la santé et l'alimentation ont favorisé le développement ou le maintien d'une foule de programmes dans le monde de la nutrition. Ses 30 années à La Presse ont passé beaucoup trop vite. Merci Françoise!

Louise Lambert-Lagacé, diététiste

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L'escouade Marteau?

L'arrestation de l'ancien maire d'Outremont, Stéphane Harbour, n'est sans doute pas le résultat de l'escouade Marteau puisque Noushig Eloyan avait porté plainte à la SQ le 19 octobre 2007. La SQ enquête depuis deux ans sur le dossier. Or l'escouade Marteau a été formée le 22 octobre 2009, soit deux ans plus tard. On veut vanter son travail alors que c'est le travail de la SQ, tout simplement. Les vraies affaires vont être placées en dessous de la pile des dossiers parce que dans les vraies affaires, il y a des contributions politiques, et ça, on n'y touche pas.

Jean Lespérance

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Bureaucratie trop lourde

Après une séance de travail en jeans par un beau dimanche après-midi de printemps, le cabinet Charest nous annonce en grande pompe qu'il va réduire les frais de voyage et de formation, et qu'il va couper dans les dépenses de publicité. Au moins, on reconnaît qu'il n'y a pas de petites économies. Mais ce n'est pas à cause de ces dépenses que le Québec est étouffé par sa dette. C'est à cause de l'accroissement d'une bureaucratie qui se nourrit elle-même et en raison de l'accumulation de programmes sociaux utiles, mais non essentiels. J'aurais préféré que l'on me dise, par exemple, à combien de fonctionnaires on compte réduire ce ministère de l'Éducation qui ne cesse de s'illustrer par sa lourdeur et son incompétence. On ne réglera pas le problème de l'endettement tant que l'on n'osera pas remettre en cause des programmes protégés par des groupes d'intérêt ou une bureaucratie protégée par l'establishment syndical

Serge Parent, Québec

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Serrons-nous les coudes

Bravo au conseil des ministres! Personne n'aime travailler le dimanche et, en posant ce geste, Jean Charest tente de me rassurer et je dois avouer que cela fonctionne! Les efforts doivent se faire des deux côtés et félicitations au gouvernement, car il a des pistes de solution solides. Je suis d'accord pour me serrer la ceinture pourvu que le gouvernement le fasse aussi. Cela ne sert à rien de dire et de redire que nous ne croyons pas le gouvernement. Pour l'heure, il est temps de se serrer les coudes tous ensemble. Nous jugerons plus tard, mais aujourd'hui, pouvons-nous aller tous ensemble dans la même direction?

Annie Gascon