Quatre ans après le massacre de 2007 sur le campus de l'université américaine Virginia Tech qui avait fait 32 morts et 25 blessés, une autre fusillade est survenue sur ce même campus jeudi, faisant deux morts dont un policier.  Est-ce que le gouvernement Harper va comprendre qu'il devient de plus en plus important de laisser aux provinces du Canada le choix de conserver ou non le registre des armes d'épaule?

En effet, le projet de loi C-19 vise à abolir le registre canadien, en plus de détruire l'ensemble des données qui y sont compilées et qui ont coûté des centaines de millions de dollars aux contribuables.

Ce ne sont pas des gestes disgracieux comme ceux du député conservateur Jim Hillyer en mimant des coups de feu envers l'opposition lors d'un vote sur le projet de loi que l'on va régler pacifiquement ce problème. Il y a plein de bonnes raisons de conserver l'enregistrement des armes d'épaule, dont celles de responsabiliser les détenteurs d'armes à feu et de réduire le risque que les armes ne tombent entre les mains d'usagers non autorisés.

Les femmes, les regroupements de survivants de violence armée, les travailleurs en santé publique et les responsables des corps policiers ont raison de demander le maintien du registre.