Le résultat des élections au Québec m'a beaucoup fait réfléchir au cours des derniers jours. Je ne suis pas un économiste et encore moins un politicien, je suis un simple citoyen, mais je m'inquiète pour le Québec.

Le résultat des élections au Québec m'a beaucoup fait réfléchir au cours des derniers jours. Je ne suis pas un économiste et encore moins un politicien, je suis un simple citoyen, mais je m'inquiète pour le Québec.

Le Québec est la province la plus pauvre après l'Île-du-Prince-Édouard. La moyenne du PIB par habitant est de 15% en dessous de la moyenne canadienne. Le Québec est une des provinces les plus endettées du Canada. Le Québec se paie des services comme nulle part ailleurs au Canada, tels que les garderies à 7$ et les congés parentaux. On est la province où les travailleurs syndiqués y sont les plus nombreux et où les jeunes ont le moins envie d'être entrepreneur. Pourtant, les Québécois sont contre les gaz de schiste, contre la seule centrale nucléaire du Québec, contre toute réforme de l'enseignement (proposée par Legault), contre à peu près tout ce qui peut apporter un peu de changement.

Le Québec a donc voté massivement pour le NPD, supposément pour le changement. Un parti de gauche pro-syndicats et anti-grandes entreprises. Est-ce vraiment le changement? Le NPD véhicule les mêmes idées qui ont mené le Québec depuis de nombreuses années et maintenant on souhaite implanter cette philosophie au Canada. Le NPD n'incarne pas le changement même si ce parti n'a jamais été au pouvoir. Le changement doit avant tout venir des Québécois qui doivent accepter le changement.

Dans ces circonstances, comment allons-nous faire face aux défis devant nous? Le Québec doit se retrousser les manches et exploiter les gaz de schiste, exploiter le pétrole dans le fleuve Saint-Laurent et s'attaquer aux programmes trop onéreux pour nos moyens et sortir le Québec du marasme financier dans lequel il s'est embourbé au cours des dernières années.

Et l'enjeu qui nous préoccupe le plus, en tant que Québécois, ce sont les hôpitaux! On doit prioriser l'économie, le remboursement de la dette, la création de richesse, la création d'emplois et l'éducation. Les hôpitaux sont des services importants, mais ce n'est pas un enjeu prioritaire pour le Québec. S'occuper des hôpitaux ne fera pas avancer le Québec. Comment allons-nous continuer de nous payer un service public de santé si les gens n'ont plus de travail et que le Québec est endetté?